Accueil > Manifestation du 15 janvier que ferons nous concrétement aprés

Manifestation du 15 janvier que ferons nous concrétement aprés

Publie le dimanche 16 janvier 2005 par Open-Publishing


de Antis Obscurantistes

Concrètement que ferons après la manifestion du 15 janvier

Laisserons nous la Rue aux anti ivg le 23 janvier 2005

Nous le savons tous(tes) ici les réactionnaires religieux du " collectif " anti - ivg Nommé "30anscasuffit " parmi lequel on retrouve les associations ultra réactionaires anti ivg ci contre La Trève de Dieu *2- SOS Tout-Petit - Association pour la promotion de la famille ( APF) - Attestation des défenseurs de la vie - Laissez-les-Vivre - SOS Futures Mères

 Compte organiser et défiler avec leurs " cantiques " de haine le 23 janvier a paris pour une marche nationale qui pour nous tous(tes) ne sera pas autre chose qu’une " marche " de la haine contre les droits des femme , un défilé qui n’ayons aucun doute la dessus se fera sous très haute protection des troupes de m de villepin le ministre de l’intérieur , et connaîtra bien sur hélas une énorme couverture médiatique des médias officiels aux ordres et a la botte de ceux-ci

 ce "collectif " des "30ancasuffit" regroupe toutes les franges les plus réactionnaires des ex commandos anti avortement de sinistre mémoire , des associations familiales les plus obscurantistes , des accointances plus qu’avérées avec les intégristes religieux traditionalistes et lefebvristes , mais aussi l’extrême droite de megret a le pen

 ce collectif " 30ansçasuffit " dispose aussi de deux relais de poids dans leur lobbying anti ivg dans la droite u.m.p avec le ministre de la santé douste blazy mais surtout Hervé gaymart l’actuel ministre des finance , avec son épouse Clara gaymart née Clara Lejeune*1

 Clara gaymart n’est autre que la fille du professeur Lejeune l’homme qui organisait et fut a l’origines des commandos anti ivg les plus violents dans les années 74 - 75 et qui est la présidente d’une association anti ivg " très active les amis du professeur Lejeune " et qui compte parmi ses membres d’honneur Bernadette et Jacques Chirac *3

 cette association et aussi fondation dont voici les présidents Monsieur Jean-Marie LE MENE Président , Madame Jérôme LEJEUNE Vice-Présidente Monsieur Arnaud de RAGUENEL Trésorier , Madame Clara GAYMARD-LEJEUNE Monsieur Thomas LEJEUNE , Professeur Marie-Odile RETHORE , Professeur Bernard KERDELHUE , est bien sur sous couvert de recherches médicale largement subventionnées sur fonds public , une " fondation " qui abrite les pires adversaires de l’ivg mais aussi de la contraception , et des preservatifs .

En ces temps de remises en cause de la loi de 1905 par sarkozy et de nombreux membres de l’actuel gouvernement ump , nous nous devons donc d’être les plus vigilant(es) face a ces attaques faites aux droits des femmes de disposer de leurs corps comme elles l’entendent

 AUSSI LE 23 JANVIER IL SERAIT BIEN QUE NOUS NOUS ORGANISIONS TOUS(TES) POUR NE PAS LAISSER LA RUE A CES REACTIONAIRES SEXISTES , HOMOPHOBES FASCISANTS ET OBSURANTISTES

 LE 23 JANVIER ORGANISONS NOUS DES A PRESENT ET SANS ATTENDRE POUR DIRE NON A CE DEFILE DE LA HAINE DU DROITS DES FEMME , ET A CES CHANTRES DU PATRIARCAT , DE L’HOMOPHOBIE ET DU SEXISME

Ni Dieux Ni Maitre Ni Ordre Moral

Des militant(es) pour les droits des femmes de paris
Et sa banlieue et de province

 1*Qui se cache derrière le professeur Lejeune et sa " fondation " extrait d’un article du réseau voltaire

La fondation Jérôme Lejeune et la famille de Jérôme Lejeune (sa veuve et ses quatre enfants) ont assigné en justice le Réseau Voltaire et son président, Thierry Meyssan, pour diffamation à l’égard de feu Jérôme Lejeune et préjudice civil causé à la fondation éponyme et à ses ayants-droit. Les plaignants mettaient en cause la dépêche 97/0372 du 29 juillet 1997, intitulée " Jérôme Lejeune, un médecin antisémite, antimaçonnique, homophobe et anti-IVG ". S’ils acceptaient le qualificatifs d’ " anti-IVG ", ils dénonçaient les trois précédents comme diffamatoires. En outre, ils contestaient que Jérôme Lejeune ait employé " un argument de type négationniste dans une déposition faite lors d’un procès plaidé aux USA et relatif au sort à donner à des embryons fécondés in vitro, en soutenant que la destruction de six embryons congelés serait un crime aussi grave que l’extermination de six millions de juifs ".

Les six plaignants, représentés par Me Antoine Beauquier, réclamaient chacun cinquante mille à cent mille francs de dommages et intérêts, et vingt mille francs au titre de l’article 700 du nouveau Code de procédure civile.
L’affaire fut jugée en première instance par le TGI de Bobigny (5e chambre, section 2), le 7 juillet 1998. Puis en seconde instance par la Cour d’appel de Paris (1ère chambre, section B), le 19 novembre 1999.
D’où il ressort que la fondation Jérôme-Lejeune a été déboutée de ses demandes en première instance puis la famille Lejeune, à son tour, en seconde instance. Néanmoins, la Cour n’a pas reconnu au Réseau Voltaire le bénéfice de l’article 700 du nouveau Code de procédure civile, de sorte que les frais engagés pour sa défense (environ quarante mille francs) restent à sa charge.

Au cours des débats, la Fondation Jérôme-Lejeune avait manifesté devant le Tribunal le soutien dont elle bénéficiait de la part de Jacques et Bernadette Chirac. Les consorts Lejeune se montraient unis dans une même indignation : Birthe Lejeune (veuve du professeur et membre honoraire de l’Académie pontificale Pro Vita), Karin Lejeune-Le Méné (épouse du président de la Fondation Jérôme-Lejeune), Clara Lejeune-Gaymard (directrice de cabinet de Colette Codaccioni et épouse de l’ancien ministre Hervé Gaymard), Anouck Lejeune-Meyer (membre surnuméraire de l’Opus Dei et consulteur pontifical), l’abbé Thomas Lejeune (membre d’une fraternité traditionnaliste).

La famille Lejeune avait produit des attestations de personnalités, comme les anciens ministres Maurice Schumann et Jean Foyer, assurant que feu Jérôme Lejeune n’avait jamais été antisémite, antimaçonnique, ni homophobe. Il devait vite apparaître que l’enjeu du procès dépassait largement le cadre de la simple accusation de diffamation. Du voyage de Jean-Paul II en France, en 1997, et des JMJ, l’opinion publique n’avait retenu qu’un point très négatif : l’hommage rendu par le pape à son ami Jérôme Lejeune. La presse avait largement répercuté les informations du Réseau Voltaire et s’était étonnée d’un soutien public à un tel personnage. Cette polémique était également susceptible de retarder l’ouverture d’une procédure de béatification du militant anti-IVG devant la Sacrée Congrégation pour la Cause des Saints. On remarquait que Me Beauquier était également l’avocat de l’Alliance des Droits de la Vie de Christine Boutin, et que plusieurs conseillers pontificaux figuraient parmi les témoins.

Pour sa part, le Réseau Voltaire, représenté par l’un de ses administrateurs, Me Éric Borghini, se défendit en s’en tenant aux faits et au droit. Il apporta la preuve de ses allégations, notamment l’enregistrement d’une émission de Jérôme Lejeune sur Radio Courtoisie, où il abuse de sa qualité de généticien pour disserter doctement sur l’existence de la race juive et sur la contagiosité de l’homosexualité (cf. RV 99/0068).

En définitive, la Cour d’appel de Paris s’est abstenue d’entrer dans le débat de fond et s’est réfugiée derrière des arguments de forme pour débouter les partisans de Jérôme Lejeune.

 2* Un association anti ivg " la tréve de dieu "ou comme par hasard l’on retrouve aussi la présence comme membre fondatrice active Clara Gaymard

La Trêve de Dieu
- Président : Thierry Lefèvre - Secrétaire général : Pierre Thenon.
Secrétaire général adjoint:Bertrand Douaumont - Trésorier : Philippe Venet.
Claire Fontana présidente sortante est la fille de Mme Gorby Femme du professeur Nema.
La trêve de Dieu est le premier mouvement à avoir organisé des commandos anti-I. Son actuel président est en liaison avec les associations " pro life " américaines. Les amis du professeur Lejeune(fondé après la mort de Jérôme Lejeune)

Administrateurs :
Jean Foyer, membre de l’Institut, professeur émérite à Paris II, ex-député RPR de la seconde circonscription du Maine-et-Loire, président d’honneur de l’Association des juristes pour le respect de la vie,grand croix de l’ordre de Malte.

Pierre Chaunu, membre de l’Institut, professeur émérite à la Sorbonne.
Berthe Bringeure, veuve du professeur Lejeune.Anouk Lejeune, professeur de philosophie.
Abbé Damien Lejeune ; Karyn Lejeune ; Jean-Marie Le Méné, conseiller à la cour des comptes.
Mme Clara Lejeune, épouse Hervé Gaymard.Hervé Gaymard, député rpr ump de Savoie, conseiller référendaire à la cour des comptes.Thomas Lejeune, responsable de communication.Isabelle Collet, épouse Thomas Lejeune, etc.

Membres fondateurs :
Marcel Clément , professeur de philosophie et directeur à " L’Homme Nouveau ".
Bernard Billaud, conseiller maître à la cour des comptes.
Clara Gaymard, fille d’Hervé Gaymard

*3

Jacques Chirac, un chanoine à la présidence de la République Française

 Les électeurs français ont, par rejet de l’extrême droite, conservé un chanoine au poste de Président de la République le 5 mai 2002.

Jacques Chirac accumule pourtant les trahisons envers sa haute fonction : fort cléricalisme, vénération aveugle du chef de la secte du Vatican, affinités marquées envers les éléments les plus réactionnaires du catholicisme mais aussi moult mensonges et détournements d’argent consciencieusement révélés par l’excellent Canard Enchaîné.
Le bref, et nécessairement incomplet, curriculum vitae des accointances de Jacques Chirac avec les éléments religieux les plus réactionnaires et obscurantistes

1976 : séjour à l’abbaye de Solesmes

Jacques Chirac démissionne de son poste de Premier ministre de Valéry Giscard D’Estaing et va se ressourcer à l’abbaye bénédictine de Solesmes.

1979 : refus de voter la reconduction de la loi Veil
La loi Veil de 1974 est soumise au vote pour sa reconduction mais Jacques Chirac refuse de la voter au nom du « respect de l’enfant, de son droit sacré à naître ». Cette opposition au contrôle des naissances se poursuivra tout au long de sa carrière politique par ses amitiés avec le biologiste Jérôme Lejeune et l’Opus Dei.

1994 : Jacques Chirac et Bernadette chirac deviennent membres d’honneurs de l’Association des amis du professeur Lejeune

Le biologiste Jérôme Lejeune fit partie de l’équipe qui découvrit les causes du mongolisme en 1958 et obtint de nombreuses distinctions dans le monde scientifique pour ses travaux dans le domaine de la génétique. Mais il fut aussi un des plus ardents opposants à l’avortement par la création en 1970 de l’association Laissez-les vivre. Tous les moyens, y compris les plus violents, étaient permis pour empêcher les femmes d’avorter. Les commandos antiavortement sont donc les héritiers de l’illustre professeur.

Cet "attachement à la vie" et ses liens avec l’Opus Dei le prédisposaient naturellement à une entente très cordiale avec le pape Jean Paul II qui le nomma membre de l’Académie pontificale des sciences et président de l’Académie pontificale pour la vie lors de sa création. Il n’est alors pas surprenant que cette académie comprenne une forte proportion de membres de l’Opus Dei.

Les convictions réactionnaires du scientifique outrepassaient les limites du domaine purement personnel et interféraient avec son activité médicale puisqu’il n’hésitait pas à refuser des diagnostics génétiques prénataux à des femmes enceintes afin qu’elles n’aient pas la tentation d’avorter. La famille Lejeune crée le 25 mai 1994 l’Association des amis du professeur Lejeune ; elle a pour but de lutter contre l’interruption volontaire de grossesse, la contraception, l’euthanasie, et est très liée à l’Opus Dei.

Jacques Chirac est membre de cette association ce qui permet de mesurer à sa juste valeur ses affinités avec l’Opus Dei et la frange conservatrice du catholicisme. Une fondation est aussi créée, la Fondation Jérôme Lejeune, ainsi que de nombreuses associations : l’Association pour la promotion de la famille, Les femmes et les enfants d’abord, Secours aux futures mères, L’attestation des défenseurs de la vie.

1995 : Jacques Chirac devient président de la République et nomme ses collaborateurs de l’Opus Dei au gouvernement

L’accession au pouvoir de Jacques Chirac entraîne la venue au gouvernement de nombreux représentants du catholicisme conservateur. Un article de François Normand, paru dans Le Monde Diplomatique en septembre 1995, en dresse une liste :
"Mme Colette Codaccioni, ministre de la solidarité entre les générations, mère de cinq enfants et ancienne sage-femme, se définit comme « chrétienne et pour l’éducation à la vie » ; Mme Elisabeth Dufourcq, secrétaire d’État à la recherche, est l’auteur d’une thèse sur les congrégations religieuses féminines, dont elle a tiré un livre intitulé Les Aventurières de Dieu ; Mme Anne-Marie Idrac, secrétaire d’État aux transports, est la fille de l’un des pères fondateurs du Mouvement républicain populaire (MRP), parti catholique, et militante elle-même de leur héritier : le Centre des démocrates sociaux (CDS) ; et Mme Françoise de Veyrinas (CDS), secrétaire d’État aux quartiers en difficulté, est issue d’une famille toulousaine catholique militante. On peut s’interroger sur l’entrée au gouvernement et dans les cabinets de deux personnes « proches » sinon membres de l’Opus Dei : M. Hervé Gaymard, secrétaire d’État aux finances, et son épouse, Mme Clara Lejeune-Gaymard, directeur de cabinet de Mme Colette Codaccioni, fille du professeur Jérôme Lejeune (décédé en 1994), fondateur du mouvement antiavortement Laissez-les vivre, nommé par Jean Paul II au Conseil pontifical pour la famille et membre de l’Opus Dei."

Noter que la Fondation Jérôme Lejeune fut déclarée d’utilité publique en 1996 et qu’Hervé Gaymard, marié à Clara Lejeune la fille de Jérôme Lejeune, était par ailleurs administrateur de l’Association des amis du professeur Lejeune.

1996 : visite de Jacques Chirac au Vatican le 20 janvier

Au cours de cette première visite au Vatican depuis celle du Général De Gaulle en 1959, Jacques Chirac a fait montre de la plus grande servilité, abaissant la France au rang de disciple de l’Eglise catholique. Jacques Chirac insista dans son discours sur le caractère chrétien de la France voulant persuader de sa nature intrinsèque et inséparable :
""Fille aînée de l’Eglise", la France l’a été par sa fidélité catholique, par son dynamisme missionnaire et aussi, pour reprendre l’expression de Sa Sainteté Jean XXIII, par "l’admirable lignée de Saints" issus de notre sol. Une grande part de notre patrimoine est d’abord l’illustration d’une ferveur religieuse."

On apprend un peu plus loin que les valeurs humaines universelles sont héritées de la Bible :

"Rencontrant les Français dès le début de Son Pontificat, et tout récemment encore, dans Son adresse aux catholiques de France, Votre Sainteté les exhortait à la fidélité. Fidélité aux engagements personnels. Mais aussi fidélité à l’Eglise et fidélité à la France, à sa mission, aux principes de dignité, de solidarité humaines hérités de l’Evangile."

L’adresse au pape est systématiquement faite par l’utilisation de la majuscule dans "Vous", "Votre"..., marque supplémentaire de soumission d’un personnage élu par le peuple à un despote dont le pouvoir ne résulte d’aucune légitimité démocratique. C’est en filigrane que le président Chirac fait allusion à la doctrine papale sur les questions relatives à la vie, une déférence qui ne manquera pas de réjouir les éléments les plus réactionnaires de l’Eglise :

"Il n’est pas, Très Saint-Père, de sujet touchant la vie de l’homme en société que Vous n’ayez abordé à l’occasion des grands textes qui ont jalonné Votre Pontificat. Qu’il s’agisse de la paix, des droits de la personne humaine, de sa liberté, de la famille et de l’éducation, toujours s’expriment Votre vigilance et Votre exigence."

Le discours se termine sur la sainte alliance de la France et du Vatican :
"Voilà pourquoi, Très Saint-Père, nos efforts se rejoignent. Voilà pourquoi la France et le Siège Apostolique ont vocation à travailler ensemble, toujours plus étroitement, pour ancrer la justice, la sérénité et la paix dans le cœur des hommes."

et conclut par des vœux de prospérité à la dernière dictature d’Europe :
"Profondément encouragé, dans la tâche difficile que m’ont confiée les Français, par l’accueil toujours bienveillant de Votre Sainteté, je forme les vœux les plus fervents pour Sa personne, pour le succès de Sa prochaine visite en France et pour l’accomplissement des desseins de Son pontificat."

Ces propos sont à rapprocher de ceux, identiques dans la soumission volontaire, prononcés par l’ambassadeur de France au Vatican en juin 2000.

En récompense de ses bons mots et de ses agenouillements répétés devant le pape, Jacques Chirac a été intronisé chanoine d’honneur en la basilique Saint Jean de Latran. A quoi JC a répondu par un autre discours édifiant. Il y amarre la France au joug de l’Eglise :
"Mon émotion est faite du souvenir des liens historiques qui, depuis Pépin le Bref et Charlemagne, unissent la nation française à la première Eglise de la chrétienté. Ici, plus que partout ailleurs, la France se souvient de son titre de « fille aînée de l’Eglise »"
pour ensuite ignorer la séparation de l’Eglise et de l’Etat :

"Ma présence se veut aussi, Eminence, le gage de relations fécondes, de relations à poursuivre et nourrir entre la France et le Saint-Siège en même temps qu’entre l’Eglise et l’Etat."

et se féliciter de son titre de chanoine :

"Ce titre d’honneur traditionnel qui, depuis, vous l’avez rappelé, le Roi Henri IV, rattache le Chef de l’Etat français à votre vénérable chapitre, j’y vois le vivant témoignage d’un passé prestigieux. J’y vois aussi l’assurance d’une constante et réciproque amitié, le signe de la fidélité qui nous unit."

1996 et 1997 : les visites du pape

septembre 1996 : pseudo anniversaire de Clovis. Accueil de Jean Paul II par Jacques Chirac à Tours (déclaration du 19 septembre 1996). Voir le compte rendu du livre de Pierre Bergé L’affaire Clovis.
août 1997 : Journées Mondiales de la Jeunesse Catholique. Accueil de Jean Paul II par Jacques Chirac (déclaration du du 21 août 1997). Voir l’analyse de Bruno Courcelle.

1997 : Bernadette Chirac présente ses excuses pour son absence au 20ème anniversaire de la réquisition de l’église Saint Nicolas du Chardonnet par la Fraternité Saint Pie X

Les 20 ans de l’installation des intégristes catholiques à Saint Nicolas du Chardonnet à Paris ont été fêtés par une extrême droite bien représentée le 2 mars 1997. L’abbé Laguérie y a donné une messe où il a réitéré les appels à une reconquête des églises. Parmi l’assistance figuraient Bruno Gollnisch, secrétaire général du Front National, ainsi que le comédien Jacques Dufilho. Mais une absente de marque a néanmoins jugé bon de s’excuser pour son absence : Mme Bernadette Chirac. La réquisition par la force de l’église Saint Nicolas du Chardonnet en 1977 est l’exemple à suivre pour tous ces croisés.

2000 : Jacques Chirac présente ses vœux au pape pour ses 80 ans (Zenith 24 mai 2000)

"Très Saint-Père,
Au moment où Votre Sainteté va fêter son 80e anniversaire, je voudrais lui dire mon profond attachement et les vœux que je forme pour la poursuite de son pontificat. Notre monde, déchiré par les conflits, marqué par l’incompréhension et parfois la haine de l’autre, a toujours le plus grand besoin, Très Saint-Père, de votre message de paix, de fraternité, d’exigence humaniste et éthique. Je souhaite que Dieu donne à Votre Sainteté la force d’être, demain comme aujourd’hui, une lumière parmi les hommes. Je vous prie d’agréer, Très Saint-Père, l’hommage de mon profond respect et l’assurance de ma fidèle et déférente amitié."
La référence à un "Dieu" imaginaire est inacceptable pour le Président d’une République laïque.

2001 : participation à des cérémonies religieuses en qualité de chef d’Etat

Jacques Chirac a participé à deux cérémonies religieuses en septembre 2001 en hommage aux victimes des attentats islamistes aux USA et de l’explosion de l’usine AZF à Toulouse. Au delà de l’aspect clérical, on peut s’interroger sur l’utilité de ce genre de manifestation qui relève plus du spectacle, d’un recueillement de mise en scène, que d’une action constructive qui s’attacherait à résoudre les origines véritables de ces catastrophes.

2000-2001 : les pèlerinages de Jacques Chirac à Bormes-les-Mimosas

2002 : Jacques Chirac refuse l’application de la loi de 1905 à l’ensemble du territoire français

Dans une réponse adressée à la Libre Pensée le 19 mars 2002, le candidat Chirac justifie le particularisme du statut local en vigueur en Alsace Moselle qui ne connaît pas la séparation des Eglises et de l’Etat :

"L’identité nationale ne se nourrit pas de l’identique. Elle naît de la variété des expériences et des tempéraments. Elle résulte de différences comprises et acceptées. En témoigne le particularisme du régime juridique d’Alsace Moselle auquel les habitants de cette région ont manifesté depuis près d’un siècle leur attachement. Il me semble qu’aucune raison, aucun évènement particulier, ne peuvent justifier la remise en cause que vous préconisez."

2002 : Bernadette Chirac autorise le port du foulard sur la carte d’identité pour une religieuse

2003 : Bernadette Chirac en déplacement au Vatican pour la béatification de Mère Teresa

2004 : Jacques Chirac en pèlerinage à Lourdes pour accueillir le pape

2004 : Jacques Chirac salue les Semaines Sociales de France

Sources : Réseau Voltaire, L’Humanité, Le Monde Diplomatique, Ras l’Front, , no passaran , scalp réfelexe , réseaux contre le sexisme et l’homophobie , réseaux et collectifs antis racistes et anti fascistes