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Pour un congrès revenant aux fondamentaux du communisme

Publie le mercredi 13 août 2008 par Open-Publishing
26 commentaires

de Jean-françois Téaldi

Ce qui vient de se passer en Italie aux Congrès de Rifondazione et du PDCI nous interpelle à plus d’un titre dans le débat en amont de notre Congrès (je suis d’ailleurs étonné qu’aucune réaction de notre parti à ce sujet n’ait encore été diffusée).

Ce qui s’est joué dans ces deux congrès portait essentiellement sur la stratégie communiste à venir, dans un contexte de recomposition des forces de "gauche", après l’échec du gouvernement réformiste de Prodi à composantes communistes et l’élimination de toute représentation parlementaire de gauche lors des récentes élections des 13 et 14 avril derniers, dernier avatar du vote "utile" ou de l’abstention.

La gauche italienne n’a malheureusement pas fini de payer la désillusion des salariés causée par le bilan négatif du gouvernement Prodi et les illusions qu’avait occasionné la participation ou le soutien des composantes communistes à ce gouvernement.

Autant les débuts de Rifondazione, avant son entrée dans le gouvernement Prodi en 2006, paraissaient intéressants dans la recherche d’une ouverture et d’une prise en compte des forces sociales et sociétales en action contre la politique libérale, autant le maintien à tout prix dans ce gouvernement nous a rappelé le mauvais souvenir obstiné à rester dans les gouvernements de gauche plurielle auxquels nous participions en France, alors que la social démocratie tournait le dos aux objectifs de transformation sociale et de réponse aux attentes des salariés.

Les tentations de l’ancienne direction de Rifondazione de se fondre dans un accord organique avec le Parti démocrate, qui a pourtant abandonné toute référence à la gauche, ont ainsi été mises en échec et c’est certainement une bonne nouvelle pour les travailleurs italiens.

La nouvelle orientation de la majorité du Congrès scelle aussi l’échec de la stratégie de dilution de l’identité et des propositions communistes dans une "gauche" Arc en Ciel, qui n’a pas convaincu les salariés d’une possibilité de changement profond avec elle. Le Congrès a ainsi réaffirmé majoritairement sa volonté de continuer dans une stratégie de réflexion et d’action autour d’une visée communiste pour l’Italie et ouvert le champ de la construction au niveau de l’Europe, d’un socialisme du XXIe siècle pour reprendre une expression d’actualité en Amérique latine aujourd’hui.

L’objectif que se fixe la Direction nouvellement élue est de revenir aux sources de Rifondazione, de revitaliser le lien avec le mouvement social, de relancer la réflexion sur les raisons de la rupture entre la gauche de transformation et les salariés, sur la base des fondamentaux que sont l’exploitation de la force de travail et les conflits de classe qui en découlent.

Oui, en France comme en Italie, il faut pour les communistes une véritable rupture avec une stratégie et des orientations qui privilégiaient les alliances gouvernementales à tout prix, au détriment d’une réflexion et d’actions aux contenus transformateurs visant à quitter les chemins sans issue pour les peuples d’aménagement du capitalisme.

Comment ne pas voir que nombre de communistes en France sont déstabilisés, et ce depuis le Congrès de Martigues, par un Parti dont certains dirigeants ne semblent plus tenir compte des décisions prises majoritairement ; où les prises de position dans les débats et les votes sur les orientations paraissent parfois fluctuer selon l’humeur des uns ou des autres, selon les rapports de force qui se sont peu à peu cristallisés au sein du CN, au gré de courants qui se focalisent plus sur la volonté d’exister de certains qui les ont initiés dans la délimitation restreinte du périphérique parisien que sur la réflexion et la prise en compte des débats dans les fédérations et les sections ; débats qui, pour être souvent contradictoires et respectueux de la diversité des opinions, devraient tout autant permettre de trouver la meilleure manière de rendre audible les propositions du Parti et donc d’aboutir à des décisions assumées et impulsées collectivement afin de peser ainsi sur les conflits sociétaux en cours !

Faut-il pour autant revenir comme l’a fait le Congrès du PDCI au centralisme démocratique ? Faut-il dans une moindre mesure réclamer aux dirigeants une certaine cohérence dans l’expression et l’impulsion des décisions majoritairement prises ? La question fera sourire certains, en agacera d’autres, mais pourquoi en tant que marxistes ne pas la poser, puisque d’autres se la posent ? Je n’ai d’ailleurs pas souvenir que cette question, comme beaucoup d’autres à l’époque, ait fait l’objet d’une débat très approfondi chez les adhérents dans la préparation du Congrès qui avait décidé d’abandonner cette manière de fonctionner.

Poser la question ne veut pas dire à mon sens que les expressions contradictoires ne doivent plus s’exprimer, que les camarades minoritaires sur un point à un moment ou sur des périodes données n’auraient plus le droit de conserver et de tenter de faire partager leur point de vue. Le recul démocratique serait alors mortel. Mais revenir à la cohérence dans l’expression publique des directions, cela permettrait peut-être au Parti, à ses adhérents, aux salariés qui sont en attente, de savoir et de comprendre où nous voulons aller, quel est le sens de notre combat et pourquoi ils pourraient le rejoindre.

Combien de fois dans nos réunions n’entendons-nous pas, et de plus en plus souvent : "Tu as vu les dernières prises de positions ? On ne s’y retrouve plus !" ; "Comment dans un même Parti peut-on avoir à ces niveaux de responsabilités de telles divergences de fond ?".

A tel point d’ailleurs que certains semblent passer plus de temps à fossiliser les divergences, comme s’il s’agissait d’un élément structurant et existenciel pour eux, plutôt que de rechercher les convergences permettant la synergie et l’action. Poser ces questions n’est pas revenir à des périodes révolues de glaciation, où les têtes se devaient d’être alignées comme un seul homme, mais poser tout simplement la question de la cohérence théorique de nos réflexions en vue de l’efficacité politique.

Les communistes italiens, ou français, ne sont d’ailleurs pas les seuls à s’interroger sur cette problématique. Le 28 juillet dans Libération, une quarantaine d’élus et de responsables socialistes n’écrivaient-ils pas dans la perspective de leur Congrès : "Nous permettrons à la diversité militante de notre parti de s’exprimer. Cependant dès lors que les votes seront intervenus, les décisions prises collectivement s’imposeront à tous. C’est la condition essentielle de la cohérence de notre organisation et donc de notre crédibilité."

Staliniens, rétrogrades les Auxiette, Ayrault, Delebarre, Dray, Mauroy, Sapin et Vallini ? Non. Ils tirent tout simplement les enseignements de dérives que ne comprennent plus ni les militants, ni les électeurs. Dans le même ordre d’idée, la contribution de Roger Martelli au Congrès me rend perplexe.

Oui, Roger a raison, l’héritage marxiste léniniste rejeté n’a pas été remplacé. Il ne s’agit certainement pas d’y revenir et de façon dogmatique comme nous l’avons fait durant des décennies. Au moment où nombre d’intellectuels du monde entier (philosophes, économistes…) réaffirment la modernité de la pensée marxiste, débarrassée de son interprétation stalinienne, les communistes doivent plus que jamais s’en ré-emparer. C’est certainement parce que nous avons (volontairement ?) oublié d’utiliser certains outils "marxiens" d’analyse de la société que nous en sommes arrivés à des tangages stratégiques au fil des années.

Je passerais donc sur les nombreux points d’accord de son analyse pour pointer uniquement ceux que je ne partage pas. Roger ne m’a pas convaincu. Et tout d’abord pourquoi les "conditions d’un choix communiste pleinement maîtrisé ne (seraient-elles) pas réunies" ? Il me semble à contrario qu’elles le sont.

Pour Roger, le communisme devrait continuer à vivre mais pas sous la forme de l’actuel PCF. Entre la contestation en solo minoritaire et l’engluement majoritaire dans l’adaptation il n’y aurait pas de place. Le PCF n’aurait pas les moyens en rassemblant autour de lui de rompre le cercle vicieux de la dynamique politique actuelle. Un appel à le rejoindre serait inutile ou contre productif. Laisser penser que la proposition communiste devrait être l’ossature d’un projet transformateur contribuerait à jouer contre son camp.

Si nous devons effectivement plus que jamais être ouverts aux autres sans à priori, tirer les enseignements des échecs et de nos lacunes, transformer nos pratiques en lien avec le mouvement social et arrêter de penser que nous seuls avons les bonnes solutions, devons nous renoncer à avancer les idées émanant de la réflexion collective des adhérents (et des autres) ?

Sommes nous convaincus que la réflexion collective est un plus ? Oui ou non croyons nous possible le dépassement du capitalisme et la visée communiste comme perspective pour sortir de l’engrenage néo-libéral ? Pourquoi devrions nous abandonner l’outil et renoncer à son renforcement alors que de nombreux jeunes écoutent avec intérêt nos propositions, adhèrent à nos actions dans les endroits où se déroule une activité publique et notamment dans les villes à direction communiste où les élus sont aussi des militants du Parti, certains jeunes le rejoignant, même si ce n’est pas massivement ?

Fort d’un constat définitivement négatif pour l’avenir, il faudrait selon Roger reconstituer un pôle critique de gauche pour parvenir à des majorités d’alternative. Maintenir un collectif des communistes oui, mais cela ne passerait pas nécessairement par la perpétuation du PCF. Il ne croit plus à la pertinence de la structure, à la refondation de l’intérieur. Il penche pour une force politique contenant en son sein une composante communiste sans pour autant être un parti séparé.

Cela supposerait la nécessité d’englober le PS dans les alliances à venir. Les exemples de l’Allemagne (Die Linke) encourageraient à explorer cette piste. Pourquoi le Parti, avec ses forces militantes dont certains s’obstinent à ne pas voir qu’elles existent, même si elles sont notoirement insuffisantes, ne serait-il pas capable de renouer avec sa "critique radicale et son implication créatrice dans la société et les institutions" ? Pourquoi si nous menons à terme les changements indispensables, le Parti autonome devrait-il cesser d’exister ? Uniquement pour construire un pôle critique à gauche pour des majorités d’alternative ?

N’est-ce pas réducteur au regard d’un engagement communiste ? N’est ce pas là voir l’outil comme seul instrument théorique critique ou au mieux d’accès au pouvoir dans une nébuleuse de gauche ? Et pour quoi faire ? Ce n’est ni d’alternance ni d’alternative dont les salariés ont besoin ; c’est d’une autre société basée sur la fin de l’exploitation de l’homme par l’homme.

Bien sur qu’il faut envisager des coopérations avec le PS, mais à quelles conditions et jusqu’où ? Nous ne devons plus faire de cette union la base exclusive, la seule perspective, intangible et incontournable, essentiellement en périodes électorales. La question à se poser c’est avant quel projet voulons nous, comment construire les rapports de force dans les luttes et pour bâtir, avec qui, PS et autres, sur quelles pratiques du national au municipal ?

C’est de la réponse à ces questions que découlerons les alliances ponctuelles ou de gouvernance. Pourquoi "aller dans la direction" de l’expérience de Die Linke, certes inédite et intéressante, mais dans les conditions historiques de l’Allemagne et sans savoir ou mènera cette expérience, alors que l’histoire de la gauche et du mouvement ouvrier en Allemagne n’a strictement rien de comparable avec celle de la France ?

Pourquoi rejeter toute l’histoire, les expériences, celle du Parti et du mouvement social, propres à notre pays ? Pourquoi après le "grand frère soviétique" et les "bilans globalement positifs" que nous avons trop suivis irions nous prendre encore comme modèles des pays extérieurs au notre ? Ces structures composites, où les communistes perdent à terme toute identité et qui viennent d’échouer en Italie ne doivent pas servir de modèle aux communistes français.
Enfin, selon Roger, les conditions générales n’existeraient plus à l’échelle européenne et mondiale pour constituer une force pertinente pour une relance communiste concertée. Est-ce à dire que les conditions d’exploitation n’existent plus ? Qu’après avoir exercé leurs méfaits à l’échelon de l’état-nation elles ne se sont pas étendues à l’échelle du continent et même des continents ?

La mondialisation libérale de l’économie montre tous les jours le contraire. Oui les conditions objectives économiques et politiques existent. Constituer à l’échelle internationale une force pertinente pour une relance communiste concertée est un objectif crédible.
Encore faudra-t-il que les partis se réclamant de la visée communiste (et d’autres anti-capitalistes) soient capables de se parler, d’échanger, d’élaborer ensemble des propositions et des actions contribuant à modifier le rapport des forces. Plus que jamais la Critique du Programme de Gotha, qui vient d’être rééditée, est à relire…

Messages

  • Euh ! C’est quoi les "fondamentaux du communisme" ?

    • Le "Manifeste du parti communiste"+ "l’impérialisme, stade suprème du capitalisme"

      CN46400

    • Désolé si ça passe de pour de la pub répétitive.

      Mais en politique aussi mieux vaut se répéter que se contredire même si la mode est au poverbe"Il n’y aque les Imbéciles qui ne changent pas d’avis"..
      dans ce monde d’"intelligence" ...

      Donc sur quelques repères du Communisme, nous écrivions l’été dernier...

      http://bellaciao.org/fr/spip.php?article61455

      "POUR DES ASSISES DU COMMUNISME .

      DES COMMUNISTES S’ADRESSENT A D’AUTRES
      COMMUNISTES .

      Il faut se rendre à l’évidence : les forces qui se réclament du communisme apparaissent éclatées, désillusionnées, découragées, traumatisées… Certains se prononcent même pour leur disparition. Or, plus que jamais, il est indispensable d’offrir une perspective à l’espoir que l’on sent poindre dans les multiples échanges qu’entretiennent les militants communistes avec la population dans leurs villes et leurs villages , avec les salariés sur leurs lieux de travail .

      Ils sont en effet de plus en plus nombreux ceux qui considèrent le capitalisme comme néfaste. Les récents résultats électoraux n’effacent pas cette donnée primordiale confirmée par la victoire au référendum de 2005, les mouvements sociaux dont celui du CPE, les différentes enquêtes d’opinion…

      Dans son évolution financière, le capitalisme est de plus en plus exploiteur, parasitaire, prédateur, de plus en plus porteur d’aliénations et de dominations.
      Des masses énormes d’argent s’accumulent entre les mains d’un nombre
      toujours plus réduit de personnes, tandis que s’accroissent les inégalités et que d’immenses besoins restent insatisfaits.

      A l’échelle de l’humanité, l’essentiel des richesses continuent à être concentrées dans quelques pays et les inégalités de développement augmentent sans cesse.
      Des moyens énormes sont stérilisés dans une spéculation financière à grande échelle.
      Dans ces conditions, la démocratie affichée est de plus en plus surfaite et
      l’idéologie libérale traverse désormais toutes les sphères de notre société au point que la quasi-totalité des médias en sont aujourd’hui les véhicules. Les assemblées élues ont de moins en moins de pouvoirs, lesquels se concentrent entre les mains des détenteurs des moyens de production et d’échange, des acteurs des marchés financiers.

      Pour autant, tout nous conduit à considérer que le système capitaliste a fait son temps et qu’il doit laisser la place à une autre société. Des expériences malheureuses, parfois tragiques, ont eu lieu au nom du communisme. Elles ont pris fin par hypertrophie étatique, confiscation des souverainetés et négation de la démocratie qu’elles prétendaient pourtant vouloir établir.

      C’est pourquoi nous souhaitons que soit reposée la question de l’actualité du communisme, d’un communisme qui soit de notre temps.Pour cela, les grandes lignes d’un projet de société doivent être redéfinies ou réaffirmées :

      1) Si le pouvoir capitaliste réside dans l’appropriation privée, à l’inverse le pouvoir du peuple, celui de la société dans son ensemble, ne doit-il pas consister avant tout en l’appropriation sociale des grands moyens de production et d’échange, des établissements bancaires et financiers, dans des formes qui sont à réinventer ?

      2) Le pouvoir des citoyens ne devrait-il pas être renforcé dans les institutions politiques, afin de dessiner les contours d’une véritable nouvelle république au sein de laquelle le triptyque « liberté égalité fraternité » pourra prendre tout son sens, mais aussi sur les lieux de travail, sans quoi la démocratie demeurerait bancale, amputée ?
      3) Cette même démocratie ne peut-elle pas mettre fin à un capitalisme grand pollueur et grand gaspilleur des ressources naturelles ? L’appropriation sociale apparaît en effet comme la condition de véritables politiques de développement durable, en pleine connaissance des apports que la science et les technologies doivent mettre à la disposition de tous.
      4) Le travail ne doit-il pas être débarrassé de l’aliénation qui lui est attaché et ne peut-on imaginer une nouvelle forme de travail assurant un revenu social à tous, motivant et responsable, un travail n’ayant plus rien de commun avec le salariat et l’exploitation qu’il implique ?

      5) Tous les peuples ne doivent-ils pas être souverains pour déterminer leur avenir et quelle articulation doit-il y avoir entre eux et l’Europe, l’échelon mondial ? Par quel moyen parvenir à des rapports de paix, d’égalité de tous les Etats, à des coopérations élargies et profitables à tous, notamment par l’intermédiaire d’une ONU réformée et démocratisée ?

      Toutes ces données nous interpellent et doivent être débattues sur le sens que nous devons donner à la place de l’Europe, de la nation, des collectivités et des citoyens dans notre projet de société. C’est cette voie vers un communisme renouvelé que nous devons co-élaborer, construire avec l’ensemble du peuple.
      C’est pourquoi nous vous proposons que soit examinée lors du prochain congrès du PCF la tenue d’Assises du communisme au cours de l’année 2008.

      Ces journées de réflexion auraient pour vocation de reposer les questions
      essentielles de l’évolution de la société dans laquelle nous vivons et de jeter les bases d’un projet de changement de société pour le 21ème siècle.

      Nous suggérons que ces rencontres rassemblent, dans une libre confrontation et sans exclusive, un maximum de militants et de citoyens de diverses sensibilités, aux côtés d’intellectuels, de scientifiques, d’élus et de représentants du mouvement social et associatif.

      Tous ceux qui se réclament ou non du communisme y seraient les bienvenus car la diversité des approches est autant de possibilités d’enrichissement, aucun tabou ne devant constituer un préalable à ce vaste échange.

      La société évolue. Le capitalisme se transforme. Sans être pour autant une « avant-garde éclairée », les communistes ne peuvent demeurer à la traîne de cette gigantesque mutation. Nous espérons donc que notre proposition soit examinée et discutée par tous les communistes afin que les enjeux fondamentaux auxquels nous sommes confrontés ne soient pas écartés au nom de considérations plus immédiates.

      Marianne Aguado, PCF, conseillère
      municipale, (76360 Barentin) ; Henri Alleg,
      au Par ti depuis 1941, ancien directeur
      d’"Alger républicain" ; André de Andrade ,
      projeteur génie civil, militant communiste ;
      Jean Arrayet ; Jean-François Autier, cheminot
      retraité, conseiller municipal de Bassens
      (1971-1995), ancien permanent PCF 33,
      jean-francois.autier oCk wanadoo.fr ; Christian
      Baillet, retraité du Por t autonome de
      Bordeaux ; « ... dès maintenant (...) travailler
      au contenu d’une démarche politique
      alternative à proposer au peuple de France
      et qui de mon point de vue, pourrait s’inspirer
      de la Résistance, du CNR et de son
      programme progressiste, républicain et
      patriotique... », Claude Beaulieu, adhésion au
      PCF en 1960, quitté en 2000, Président du
      Comité Valmy, claude.beaulieu oCk noos.fr ;
      Bruno Becerro, 35 ans, chômeur, adhérent
      depuis mai 2007 ; Bernard Blandin, cadre
      SNCF à la retraite, président fondateur de la
      Mutuelle des Cheminots de la région SNCF
      de Bordeaux, président fondateur de la
      Mutuelle Atlantique de Prévoyance ; Armand
      Boileau, Armand.Boileau oCk wanadoo.fr,
      retraité de l’Éducation nationale, membre de
      Par ti Communiste depuis 1954, tél.
      0556384377 ; Lisette Boutet, retraitée
      banque ; Marc Céfallo, militant communiste
      marxiste-léniniste ; Alain Chancogne, retraité
      banque, alainchancogne oCk aol.com, tél. 06
      75 13 04 79 ; Noël Collet, 7 avenue d’Albigny
      74000 Annecy, retraité, adhésion au pcf
      1958 ; Jean-Jacques Crespo ; Jean Cucurull,
      attaché territorial, ancien rédacteur en chef
      des Nouvelles de Bordeaux et du Sud Ouest,
      ancien secrétaire à l’organisation de la
      Fédération de la Gironde du PCF,
      jean.cucurull oCk wanadoo.fr ; Claude Deloume,
      retraité SNCF, ex-adhérent du PCF ; Gérard
      Euzenot, responsable syndicaliste CGT,
      membre de la section cannoise du PCF ; Jo
      Garcia, retraité du Gaz de Bordeaux,
      adhésion au PCF 1963, ancien des JC,
      jogarcia oCk free.fr ; Alain Larue ; René Le Bris,
      PCF Hérouville-Caen, Calvados ; Jean-Louis
      Lemoigne (adhérent depuis 1969) ; Jean
      Lévy ; Christian M ayerau, retraité ; Jean-Luc
      Pageon, syndicaliste (33300 Bordeaux) ;
      Michel Peyret, membre du PCF de 1953 à
      2006, retraité, député de la Gironde (1986-
      1988), m.peyret oCk cegetel.net ; Mireille
      Popelin, ex-adhérente PCF, militante laïque
      (69100 Villeurbanne) ; Pierre Pujo, adjoint
      au maire ; Christian Reinkingen, retraité
      cheminot, membre du PCF de 1967 à 1991,
      reinkingen-c oCk orange.fr Bordeaux, tél. 08
      75 40 91 96 ; Jean-Louis Remande, 50 ans,
      cheminot, permanent syndical interpro,
      adhésion pcf 1980 (courant de pensée :
      gauche communiste), ex-candidat cantonales
      et municipales de 1983 à 2002, 76360
      Barantin ; Gilberte Salem, au Parti depuis
      1945, militante anticolonialiste, exenseignante
       ; Régis Saphores, militant syndical, adhérent PCF jusqu’en 98 ;
      Anne Soler, psychologue (à la retraite), membre
      du PCF depuis 1973 ; Alain Theux, PCF
      (Jalles-Médoc), retraité du journal Sud-Ouest,
      ancien secrétaire de la cellule de Sud-Ouest,
      ancien délégué du syndicat du Livre CGT ;
      Jean Pierre Tricaud, cadre de la banque,
      militant syndical, ex-membre du PCF (1980/
      2002) ; Danielle Tronche, salariée
      administrative et technique de la Fédération
      de la Gironde du PCF (1976-2001) ;
      Raymond Debord, François Ferrette, Vincent
      Présumey (Collectif de rédaction de
      Militant) ; « ... avec de sérieuses réserves sur
      la manière totalement négative dont vous
      présentez le bilan des expériences issues de
      la Révolution d’Octobre... », Georges Hage,
      pour le secrétariat de la Confédération
      d’action communiste.
       
      POUR VOUS JOINDRE A
      CETTE LISTE DE
      SIGNATAIRES
      adressez vos noms, prénoms et
      ce que vous estimez utile de
      faire figurer pour être identifié,
      à l’un des signataires de ce
      texte.

      Noms , prénoms et qualités :

      Appel à faire circuler et signer , à retourner à :
       Michel Peyret , m.peyret@cegetel.net

  • La "GÔCHE" italienne nous beaucoup parlé avec les mains sans les mettre

    vraiment dans le camboui pour transformer la société italienne et son

    capitalisme, au point d’être si nulle qu’elle a laissé le champ libre à la droite la

    plus mafieuse avec BERLUSCO 1er, copain de SARKO 1er !

    BERLUSCO 1er qui est en train d’assurer la partion prochaine de l’ITALIE,

    entre le nord et le sud, sur les bases de la réforme de la fiscalité conduite

    entre autres, par le ministre de l’intérieur, d’extrême droite !

    On attend les reconquêtes avec grand intérêt !

  • Martelli, comme Besancenot, considère que les conditions d’existence d’un parti communiste n’existent plus en France ; par contre il y aurait de quoi alimenter un 2° parti social-démocrate, un peu plus à gauche que le 1°. Pour lui, le marxisme est dépassé (mais pas Marx...?), Exploités, exploiteurs, prolétariat, bourgeoisie, impérialisme, luttes de classes, sont des mots qu’il ne connait plus (ou pas).

    CN46400

  • http://vivelepcf.over-blog.fr

    PAS D’AVENIR SANS PCF !
    avec, sans ou contre la stratégie de sa direction.

    appel de communistes et de sympathisants du PCF

    Nous ne voulons pas que le PCF se saborde mais qu’il retrouve sa raison d’être

    La direction du PCF a inscrit à l’ordre du jour de deux prochains congrès en décembre 2007 et en décembre 2008 la « question de l’existence même du Parti ». De nombreux dirigeants en vue dont la secrétaire nationale évoquent l’hypothèse de la création d’un nouveau parti de « gauche » ou d’une nouvelle coalition « de gauche » avec disparition du PCF ou maintien de son nom comme coquille vide. Nous exprimons notre opposition totale à cette perspective.

    Le résultat désastreux de l’élection présidentielle, atténué par celui du PCF aux législatives, ne traduit pas un « déclin inéluctable », n’en déplaise aux anticommunistes. Nous pensons qu’il a principalement sanctionné l’effacement de l’identité et des positions communistes.

    Si un bilan s’impose aujourd’hui, c’est celui de la stratégie engagée par la direction du parti, dite de la « Mutation ». Il est inconcevable qu’il soit esquivé. En 1997, 8 ans après la chute du Mur de Berlin, le PCF était remonté à 10% des voix. L’abandon des cellules d’entreprise et de quartier a fortement contribué à la perte de plus des trois quarts des adhérents. La participation au gouvernement de la « gauche plurielle » qui a loyalement servi les intérêts du capital, la désertion du terrain des luttes ont eu de lourdes conséquences sur le parti mais aussi dans la bataille contre la politique au service du MEDEF.

    Poursuivre le processus de « mutation » jusqu’à la liquidation, c’est aggraver le contresens historique au moment où le monde du travail a plus besoin que jamais de retrouver l’outil politique unique en France qu’il s’est forgé historiquement pour mener la lutte des classes.

    A l’heure de la mondialisation capitaliste, les fondements théoriques du PCF, actualisés, sont plus valables que jamais qu’il s’agisse de l’analyse marxiste de la lutte des classes, de l’objectif du socialisme, de l’exigence de l’appropriation sociale des principaux moyens de production et d’échange, de la défense du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes…

    La forme d’organisation du PCF a permis à des millions de travailleurs d’intervenir dans la vie politique du pays, directement sur le lieu d’exploitation et de vie, dans les entreprises et les quartiers, la présence du Parti dans les institutions étant conçue comme relais des luttes.

    Les communistes n’ont pas à rougir de l’histoire de leur parti. Le choix fondateur de 1920 de rompre avec le réformisme et l’aménagement du capitalisme a été fécond. La théorie et l’organisation révolutionnaires du PCF ont contribué de manière décisive aux grandes conquêtes sociales que les gouvernements successifs s’appliquent à démolir. Il a joué un rôle majeur dans la Résistance, contre les guerres coloniales… Fidèle à ses grands idéaux, le PCF doit assumer son histoire, y compris ses contradictions et mener une analyse critique des expériences socialistes dans le monde, mais non se renier.

    Le capitalisme a beaucoup regagné de terrain mondialement depuis 20 ans. Il est capital pour le monde du travail en France, comme internationalement, que ce grand parti qu’est le PCF, résiste à la dérive générale idéologique et politique à droite, contrairement aux autres partis.

    L’affaiblissement politique du PCF avec la « Mutation » n’est déjà pas pour rien dans l’élection de Sarkozy et dans ses prétentions.

    Au contraire, la campagne des communistes pour le NON à la constitution de l’UE du capital, leur action quand ils sont dans les luttes montrent que le PCF, quand il retrouve sa raison d’être, peut redonner une perspective contre le capitalisme et le mettre en échec, au moment où ailleurs dans le monde, particulièrement en Amérique Latine, le socialisme est remis à l’ordre du jour par les peuples.

  • Excellente analyse...Mais tu ne poses pas la question de la rupture stratégique avec le PS pour retrouver notre véritable indépendance de révolutionnaire .On ne peut pas retarder cette décision politique majeur pour l’avenir du socialisme en France .Les dirigeants du PS ont fait le choix de gérer consciencieusement le capitalisme.Nous devons faire une autocritique publique devant tous les citoyens de gauche de la période Mitterrandienne et de la gauche plurielle pour retrouver un écho favorable parmi les masses.Si nous ne faisons pas cette autocritique nous continuerons à être inaudible malgré notre beau programme de construction de la socièté communiste.

    Rompre avec le PS c’est une nécessité politique et stratégique pour remettre les masses en mouvement contre le capital en cette période de vaches maigres sarkozistes.Les raisons "électoralistes" de l’union avec le PS contribuent à l’illusion d’un changement véritable à partir des collectivités territoriales qui gèrent fidèlement les institutions mises en place par le capital et ses dirigeants .La collaboration de classes évidente des dirigeants socialistes sur les institutions de la 5ème,le Marché,l’Europe,les Privatisations,les réformes sociales sur les retraites,la sécu,le Contrat de travail,la Diplomatie atlantiste etc....est démontré tous les jours .Leur refus de l’Autogestion des salariés dans les entreprises,fondamental pour permettre la mise en place de la nouvelle socièté socialiste,démontre aussi qu’ils ne veulent pas que le peuple gère ses propres affaires sans délégation de pouvoir.Il faut donc constater que nos objectifs sont diffèrents et en tirer les conclusions évidentes : l’alliance PS-PCF est un fiasco politique pour les intérêts des citoyens malgré quelques accords électoraux qui n’ont rien changer à la situation des gens.La gestion commune des collectivités territoriales n’a pas apporté de changement notable pour la vie quotidienne des citoyens,surtout des plus pauvres : les impôts sont élevés,la démocratie locale est paternaliste,le clientélisme reste prégnant,l’autogestion n’est pas mise en place,la collaboration avec le pouvoir bourgeois est plus que jamais à l’ordre du jour(exemple : communauté urbaine de marseille,commissions mixtes avec les élus de droite,déjeûner de compagnonnage avec sarko,anti-communisme permanent et ignorance voulue de l’histoire du mouvement ouvrier et de l’internationalisme prolètarien ,le refus du marxisme etc ...).Non,nous n’avons rien à faire avec ce parti opposant discret du sarkozisme pour le remplacer plus tard pour poursuivre la même route de l’exploitation soutenue des masses populaires .

    Le congrès de décembre ne peut évacuer cette nécessité politique pour redonner aux idées communistes leur force d’attraction,libérées de la pensée social-démocrate qui fait le délice du bourgeois pour conserver ses privilèges .L’Union de la gauche..Programme Commun et bien d’autres slogans ont martyrisé des générations de militants communistes..Arrêtons le massacre des consciences au nom de la fidèlité aux idées communistes humanistes et libèrateurs ........Redonnons l’espoir aux travailleurs pour qu’ils contribuent au changement de socièté en rompant avec la socièté capitaliste sans espoir ...

    Bernard SARTON,section d’Aubagne

    • Rompre avec le PS c’est une nécessité politique et stratégique pour remettre les masses en mouvement contre le capital en cette période de vaches maigres sarkozistes

      L’alfa et l’oméga d’un parti communiste n’est pas dans la position qu’il doit adopter par rapport au PS, mais dans la politique d’union du prolétariat qu’il doit mener pour isoler la grande bourgeoisie. Le PS n’est qu’un des éléments du puzzle et son importance ne dépend que du nombre de prolétaires qu’il influence. Ce n’est pas par des excommunications tapageuse qu’on peut réduire cette influence, c’est par le développement politique tranquille, constructif et crédible, qu’on fait surgir la contradiction fondamentale entre le discours social-démocrate et les actes concrets. Et alors, les prolétaires français, qui ne sont pas si idiots, choisiront.

      "Pratiquement les communistes sont la fraction la plus résolue des partis ouvriers de tous les pays, la fraction qui entraine toutes les autres ; théoriquement ils ont sur le reste du prolétariat l’avantage d’une intelligence claire des conditions, de la marche et des fins générales du mouvement prolétarien" (Le Manifeste)

      Par contre il faut stopper la tendance qui a prévalu pendant des décennies (depuis 1976) qui visait à troquer, contre l’union avec le PS, des pans entiers de la théorie communiste. C’est à dire à conditionner (dernier en date:le centralisme démocratique) la maitrise de notre évolution idéologique plutôt à des stratégies électorales qu’à des analyses objectives.

      CN46400

    • L’alfa et l’oméga d’un parti communiste n’est pas dans la position qu’il doit adopter par rapport au PS, mais dans la politique d’union du prolétariat qu’il doit mener pour isoler la grande bourgeoisie. Le PS n’est qu’un des éléments du puzzle et son importance ne dépend que du nombre de prolétaires qu’il influence. Ce n’est pas par des excommunications tapageuse qu’on peut réduire cette influence, c’est par le développement politique tranquille, constructif et crédible, qu’on fait surgir la contradiction fondamentale entre le discours social-démocrate et les actes concrets.

      Qu’il influence ou organise ?
      Le FN et l’UMP ont une influence sur les travailleurs, sont-ils un morceau du puzzle ?

      Analyse des partis...... Autrement qu’en termes électoraux, ça aiderait !!!

      L’union du prolétariat ce n’est pas un bulletin de vote mais une question organisationnelle qui de plus ne se réduit pas à une union de partis (une union de partis est périphérique à l’union organisationnelle du prolétariat).

      Bernard justement fait allusion et force aux questions d’auto-organisation et d’auto-gestion. Il met le doigt sur l’essentiel d’un politique communiste qui s’attèle à créer les conditions de la révolution.

      Unifier le prolétariat c’est bein s’atteler au renforcement du mouvement social, retisser organisationellement la classe ouvrière pour faire émerger un pouvoir concurrent à la bourgeoisie .

      Ca se travaille dans les comités qui essayent petit pas par petit pas actuellement pour impulser un tous ensemble contre la politique de sarkozy.

      Ca se travaille en essayant de réduire la fragmentation syndicale en travaillant à un contrôle unitaire par la base et une propagande en ce sens.

      Bref,....

    • Les prolétaires qui votent UMP ou FN ne se comparent pas avec ceux qui votent pour le PS. D’ailleurs les discours de Sarkozy ou de Le Pen ne sont pas social-démocrates. Il n’est pas nécessaire de beaucoup militer pour voir la différence, ce qui ne veut pas dire qu’il faut faire une croix sur les prolos de droite, et encore moins abandonner à la droite l’argument, important dans ces milieux, du sentiment national.

      Par contre les prolos qui votent socialistes pensent surtout "social", et sont plus facilement disponibles pour adopter une position de classe par rapport à la bourgeoisie. D’ailleurs beaucoup ne choisissent le PS que sur la base de la crédibilité immédiate et de la radicalité apparente du discours socialiste (actuellement l’anti-sarkosisme virulent). Ensuite, je ne vois pas comment, et en quoi, le rejet du PS dans les bras de la droite, comme le proclame la LCR, peut favoriser la nécessaire union, anti-bourgeoise, des prolétaires.

      Enfin, l’union des prolétaires n’implique nullement que les communistes devraient en rabattre sur leur théorie ou leur programme. Or c’est sur ce terrain que la confusion a porté lors des expériences récentes, le programme negocié avec le PS devenant le programme du PC et incitant celui ci à des révisions théoriques purement opportunistes, voire électoralistes.

      CN46400

    • La question n’est pas là, mais que les prolétaires ne sont pas organisés dans le PS, ... Ce PS là est ) droite du parti gaulliste des années 60 !

      Parler d’union des prolétaires en s’alliant avec le PS est une farce pas très drôle.

      Pour ce qui est des gens qui votent PS, merci j’en croise mais pas beaucoup qui soutiennent le PS et dans mon travail je ne croise pas de militants socialistes depuis des dizaines d’années sauf parmi les cadres dirigeants . La connaissance du monde du travail .....

      Je vois qu’on parle encore de social-démocratie à propos du PS, je pense que c’est une erreur. Le PS n’est pas social-démocrate, il est ni social (politique ultra-libérale , soutien au TCE) ni démocrate (soutien au TCE, politique sécuritaire anti-libertés) il n’est pas non plus social-démocrate au sens originel du mot, ni social-démocrate au sens de l’aggiornamento de la social-démocratie allemande d’il y a plusieurs dizaines d’années, enfin la social-démocratie est d’abord un courant du mouvement ouvrier (qui organise, se fonde sur la classe ouvrière, etc), ce que n’est pas le PS.

      Le PS est un parti dont les élus représentent une énorme proportion des adhérents, dont les adhérents sont souvent très réacs, âgés (ce n’est pas une tare mais l’énorme proportion est un énorme défaut).

      Sa clientèle électorale par contre n’a rien à voir avec ce qu’il est.

      Si nous devons tenir compte des illusions des électeurs du PS, la question de l’union des prolétaires ne passe pas du tout par le PS, 1936 n’est pas renouvelable, le PS est completement dans le camp bourgeois, par sa politique et sa nature.

      Un front populaire avec lui n’est plus possible, question de nature.

      Par contre l’union des prolétaires passe par d’autres processus liés au combat social et non l’incrustation dans l’appareil de l’état.

      Ce n’est pas nouveau d’ailleurs, une énorme partie des grandes conquêtes sociales sont venues de puissants mouvements sociaux . Les grands partis de gauche se sont construits sur ces mouvements, même si ceux qui peuplent ces partis l’ont completement oublié ce qui fait qu’ils s’imaginent que l’appareil est tout, que les postes dans les gamelles sont tout, que le centre de gravité dans l’état (définition de l’état au sens marxiste).

      L’union des prolétaires passe .... par l’union des prolétaires, la recomposition de fond en comble du mouvement social, des organisations syndicales et associatives, par les batailles pour mener des initiatives en commun entre les courants de gauche réelle en France (une partie du PCF , les organisations d’extreme gauche, de très nombreux syndicalistes, associatifs, alternatifs et le parti des communistes non encartés , ...).

      L’alliance politique actuelle avec le PS, c’est à dire très souvent avec la droite, avec des politiques bourgeoises , dans des grandes municipalités, régions, départements, mairies , est très souvent fourrier de politiques anti-sociales et surtout ne résout rien des problèmes d’union des prolétaires....

    • Je persiste et signe sur la rupture véritable avec la social-démocratie qui ne peut résoudre aucun problème de notre temps.Les peuples se détournent des sornettes véhiculés par les dirigeants socialistes européens incapables de changer quoi que ce soit à leur vie . les votes de rejet des pouvoirs en place se font de plus en plus par mécontentement et non par idéologie.Les abstentions,votes blancs et nuls expriment à plus de 50 % le ras le bol des citoyens des milieux populaires .Voter est devenu "inutile" car les nomenklaturas de droite comme de gauche n’en font qu’à leur tête en opprimant socialement et économiquement leurs peuples .

      Comment sortir de cette impasse qui dure depuis plus de 40 ans ?le débat des révolutionnaires n’est pas encore à la hauteur de l’enjeu et la soldatesque des Etats-Unis poursuit ses guerres sans trop de dégâts humains en ce qui la concerne.Cela est possible parce que les révolutionnaires n’ont pas pris les mesures,comme au Vietnam antérieurement,pour combattre efficacement les militaires américains et ainsi traumatiser leurs citoyens comme du temps de la guerre du vietnam .L’alliance objective entre les sociaux-démocrates et les va-t-en guerre capitalistes en Amérique et en Europe n’est pas contrer efficacement par les forces révolutionnaires. Ce n’est pas à cause de l’effondrement de l’URSS que le rapport de forces est en faveur du capital,mais plutôt par la fainéantise du mouvement révolutionnaire qui marque une pause depuis les années 50 après la dure secousse de la 2ème guerre mondiale.Le recul de la lutte idéologique contre les capitalistes a permis à ceux-ci de mieux dominer la pensée économique ultra-libèrale que ses experts ont mis au point surtout après les évènements de 1968 .Les coups porté contre les communistes indonésiens,africains,arabes et latino-américains,avec la complicité des partis sociaux-démocrates,dans les années 60 et 70 ont affaibli le mouvement révolutionnaire mondial et renforcé le côté autoritaire des pays communistes comme la Chine et même Cuba .Alors que faire après ce fiasco historique du mouvement communiste récent des années 60 à aujourd’hui .? Quelques signes réjouissants se font jour en amérique latine,dans le monde arabe et asiatique ...La vieille Europe reste en retard à cause d’une démographie vieillissante et conservatrice,la jeunesse est désemparée et sans objectif mobilisateur malgré quelques cris de temps en temps comme pour le CPE.Le bavardage et la désunion des révolutionnaires européens est consternant et il ne faut pas s’étonner que les masses populaires ne les appellent pas au secours,préférant parfois des Le Pen,Haider en Autriche,Berlusconi,Sarkozy et autres curiosités comme les frères Karcinsky en Pologne.........

      Les communistes français ont un devoir..Unir tous les révolutionnaires en rompant avec la social-démocratie..Ainsi ils retrouveront des militants en plus grand nombre pour le bien des exploités et pour abattre définitivement le capitalisme .Soyons optimistes ,rien n’est perdu avec plus de 7 milliards d’individus sur terre .........

      bernard Sarton ,section d’Aubagne

  • les fondamentaux, oui, oui, oui,...mais dans le sens du Progrès:nous sommes en 2008 et il y a eu des avancées(pas que techniques) à prendre en compte, ! ...
    La "famille" par exemple(avec la "filiation") qui n’est plus,mais plus du tout fondée sur la seule biologie...
    et qui est appelée(tant mieux) à disparaître,avec la séparation (pratiquement consommée) de la sexualité d’avec la procréation ... ce n’est pas que du "domaine privé" (comme les religions) car on ne peut s’en passer(de sexualité) même si "ce" doit être pratiqué en privé ; ; et ce n’est pas cela qui est gênant ni frustrant...mais les jugements restrictifs et autoritaires ...hâtifs (non pensés) en plus !
    Si le PCF ne se remet pas dans les "ornières" comme dans les années 70(contraception et IVG combattues alors par les instances dirigeantes du Parti), nous serons nombreu(ses)x à "repartir" !

    • Si le PCF ne se remet pas dans les "ornières" comme dans les années 70(contraception et IVG combattues alors par les instances dirigeantes du Parti), nous serons nombreu(ses)x à "repartir" !

      Les années 70 ?....ou plutôt 50 ! La loi Neuvirth (Contraception) et Veil (IVG) ne sont passées que parceque les députés communistes ont voté pour !

      CN46400

    • Les années 70 ?....ou plutôt 50 ! La loi Neuvirth (Contraception) et Veil (IVG) ne sont passées que parceque les députés communistes ont voté pour !

      Le 28 décembre 1967 a été voté la loi Neuwirth sur la contraception

      le 4 décembre 1974 une nouvelle loi a été votée pour libéraliser l’accès à la contraception, notamment pour les mineures.

      Enfin, le 17 janvier 1975 une première loi autorisant l’avortement a été votée.

      C’est bien à la fin des années 1960 et surtout aux lendemains de 1968 qu’une rupture décisive et libératrice est enclenchée en France sur le chemin du contrôle des naissances par les femmes elles-mêmes.

      Le contexte de l’après 68 est d’une énorme poussée libératrice pour les femmes. Cette conquête et ce mouvement se fit souvent contre les partis politiques. La gauche fut entre autres sévèrement secouée par le mouvement des femmes.

      Le PCF n’échappa pas à cette remise en cause de l’ordre patriarcal et phallocrate qui prévalait largement dans les formations de gauche.

      Ce qui fut décisif dans le vote des lois de libéralisation de la contraception et de l’avortement fut le mouvement des femmes, le MLAC (pour l’avortement) et le mouvement social.

      Le vote de députés communistes, comme d’ailleurs de certains députés de droite ou du PS , n’eut de décisif que des coups de pieds au cul que leur mettaient le mouvement social sur ces questions. Le PCF ne fut pas à l’initiative de ces batailles et y participa à reculons et mollement (peur de mouvements qu’il ne contrôlait pas, phallocratisme réactionnaire largement influent) et ce fut une question, très largement populaire, comme l’apparition de batailles clairement écologistes qui fit une partie du déclin du PCF, celui-ci passant largement à côté de ces grands mouvements populaires d’émancipation et de luttes contre de vieilles oppressions et les dégâts d’un modèle économique industriel dominant à l’est comme à l’ouest.

      Dans le PCF, à l’époque, ceux qui participaient à ces combats étaient toujours dans une situation complexe et difficile, la suspicion jouant plein pot comme dans tous les mouvements non contrôlés par le parti. La peur, la gène face aux mouvements d’émancipation y était importante et freinante (à tenir compte de ces leçons quand re-surgira en France un parti révolutionnaire qui entend libérer de toutes les oppressions).

      Voila pour l’histoire du rôle des députés communistes sur ces lois.

      Encore une fois il ne faut pas sur-dimensionner l’aspect de places dans l’état bourgeois et glisser sous le tapis ce qui est essentiel et central pour toute grande conquête : le mouvement social , le mouvement populaire, son audace et son influence libératrice.

      Non, les lois progressistes sur la contraception et l’avortement ne furent pas à l’initiative d’un gouvernement de gauche ni de députés de gauche encore moins du PCF, mais de gouvernements de droite confrontés à des poussées populaires.

      Un gouvernement de droite sous la menace d’un mouvement populaire lâche du lest et fait des concessions.

      Un gouvernement de gauche sans menace d’un mouvement populaire mène une politique de droite de plus en plus affirmée (députés PCF en rangs serrés ou pas).

      Alors, qu’est-ce qui est important pour un parti communiste ?

      Le mouvement populaire, sa force et son indépendance de l’état, son auto-alimentation , son auto-gouvernement.

      Arriver à une révolution, ou à un simple gouvernement populaire, demandera bien plus, une convergence en un tout cohérent des mouvements d’émancipation, .... mais c’est une autre histoire.

      L’obsession institutionnelle dans la gauche, qui marche encore à plein et dans des tas de courants politiques, est un terrible handicap et a prouvé son impasse.

  • Pourquoi "Revenir aux fondamentaux" ?

    Si appuyer, cela suffit bien.

    SAd

  • Ce qui s’est joué dans ces deux congrès portait essentiellement sur la stratégie communiste à venir, dans un contexte de recomposition des forces de "gauche", après l’échec du gouvernement réformiste de Prodi à composantes communistes et l’élimination de toute représentation parlementaire de gauche lors des récentes élections des 13 et 14 avril derniers, dernier avatar du vote "utile" ou de l’abstention.

    Ce n’était pas un gouvernement réformiste, un gouvernement ultra-libéral, souteneur des politiques anti-sociales, souteneur d’une guerre impérialiste , ne remettant pas en cause les bases militaires américaines et ayant marché dans l’engrenage ethno-raciste extrêmement grave sur les Roms (ça sert de tremplin à berlu...) n’est pas un gouvernement réformiste .

    Ca parait tatillon de dire cela mais un diagnostic est important pour comprendre les débacles. C’est le scénario Jospin en un peu plus dégradé.

    Participer à un gouvernement réformiste est une chose, dans un gouvernement anti-social et ultra-libéral une chose foncièrement différente.

    Autant les débuts de Rifondazione, avant son entrée dans le gouvernement Prodi en 2006, paraissaient intéressants dans la recherche d’une ouverture et d’une prise en compte des forces sociales et sociétales en action contre la politique libérale, autant le maintien à tout prix dans ce gouvernement nous a rappelé le mauvais souvenir obstiné à rester dans les gouvernements de gauche plurielle auxquels nous participions en France, alors que la social démocratie tournait le dos aux objectifs de transformation sociale et de réponse aux attentes des salariés.

    Pour moi le centre de gravité que recherche un parti révolutionnaire est nécessairement en dehors des institutions (élections, postes dans l’état, etc). Ca ne veut pas dire ne pas participer aux élections, ni ne pas mener des batailles dans les institutions pour des mesures sociales, mais que la transformation sociale a un centre de gravité organisationnel en dehors des institutions bourgeoises, que toutes les batailles doivent mener à renforcer une colonne vertébrale organisationnelle et démocratique du pouvoir des travailleurs rivale aux institutions, à l’état et son appareil.

    Et que cette transformation sociale suivant ce vocable bien réformiste a fonction de fonder les bases d’un pouvoir révolutionnaire.

    Ce n’est donc pas une question d’équilibre entre mouvement social et actions dans l’appareil d’état, il n’y a pas photo, mais bien un travail qui doit toujours revenir au coeur : renforcer les organisations les plus larges, les plus démocratiques, de lutte sociale, indépendantes de l’état, comme embryons de rupture et d’apprentissage de l’extension radicale de la démocratie.

    On passera sur la question de la social-démocratie qui n’est plus social ni démocratique, ni organisant les travailleurs, ni de se proposant à changer le monde, ni socialiste. Bref il n’y a plus de social-démocratie en France pour l’instant, et la social-démocratie italienne est en phase de crise rapide et terminale.

    Les mots les mots....

    L’objectif que se fixe la Direction nouvellement élue est de revenir aux sources de Rifondazione, de revitaliser le lien avec le mouvement social, de relancer la réflexion sur les raisons de la rupture entre la gauche de transformation et les salariés, sur la base des fondamentaux que sont l’exploitation de la force de travail et les conflits de classe qui en découlent.

    Les mots les mots, les mots de gauche de transformation sociale, terme créant une embardée du sens commun. Ce terme est souvent utilisé par "l’en face" dans la gauche de subordination, la gauche de génuflexion, et il ne faut pas utiliser ainsi ces mots. La gauche de transformation sociale n’a rien changer, à part l’or en plomb, le social en anti-social, le bien commun en bien privé, etc.

    Pardonnez moi mais on ne sait plus à quel saint se vouer en entendant l’utilisation de mots qui indiquent le contraire des politiques menées. Nous devons également débarbouillé et ne plus nous laissez faire là dessus, nos analyses y gagneront en clarté.

    Bien sur qu’il faut envisager des coopérations avec le PS, mais à quelles conditions et jusqu’où ? Nous ne devons plus faire de cette union la base exclusive, la seule perspective, intangible et incontournable, essentiellement en périodes électorales. La question à se poser c’est avant quel projet voulons nous, comment construire les rapports de force dans les luttes et pour bâtir, avec qui, PS et autres, sur quelles pratiques du national au municipal ?

    Glups !
    Pardon....

    La question n’est pas alliance ou pas, ni de parler de communisme quand on ne parle plus de l’outil que sous-tend cette marche en avant : le pouvoir des travailleurs (donc parler des conditions et parcours organisationnels des classes pour que cet objectif de transition soit atteint).

    La question de l’alliance avec le PS ne vient pas seulement de la position du PS mais de ce qu’est le PS (au boulot ! analyse.... etc et qu’on ne dise pas que c’est un parti des travailleurs parce que les travailleurs votent pour lui, cf FN, UMP, histoire, etc), de la relation aux institutions qu’on a , de la relation avec l’état bourgeois qu’on a , des déformations nomenclaturistes qu’on a (entre ceux que défendent les interets matériels de la bureaucratie, ceux qui en ont nostalgie et ceux qui en rêvent, ça en fait des candidats à l’incrustation dans l’état).

    On peut parfaitement faire de l’alliance libérale-nomenclaturiste (ce qu’est le PS) sans le PS, il suffit pour cela de continuer à liquider tout pour 3 mangeoires, à liquider tout parce qu’on rêve la nuit de récupérer des postes, etc.

    Voila, je pense qu’en partie le mal vient de nous, des vertiges de la gauche à se transformer en nomenclatura bourgeoise, à se transformer en bons petits élus qui sont progressivement absorbés par un état qui n’est pas fait par nature pour le peuple, pour le représenter et pour y faire passer sa volonté.

    Pour cela il faut bien parler clairement et indiquer que le centre de gravité est en dehors des institutions et que les détachements communistes dans ces dernières n’ont d’autre objet que de renforcer principalement une démocratie sociale (rien à voir avec DS Italie) large extérieure, concurrente .

    C’est la ligne de partage à mon sens entre la social-démocratie, le libéral-normenclaturisme ET les révolutionnaires comme les vrais réformistes.

    Le mouvement social n’est pas un supplément d’âme, ni une force d’appoint, ni un appui pour des majorités ou des gouvernements, il est aspirant au pouvoir et même dans la situation difficile que nous vivons c’est la seule braise révolutionnaire dans cette société (les communistes de droite font rigoler quand ils parlent d’une gauche protestataire en parlant de ceux qui essayent de raviver le mouvement social, les luttes économiques, écologiques et autres, ils parlent là de ceux qui veulent retisser une classe opprimée exploitée comme candidate à la révolution).

    Se déterminer sur ces questions là, leurs conséquences, détermine une politique, un partage des eaux, en période de grande offensive de la bourgeoisie, entre l’espérance communiste et la réaction.

    Cette ligne de partage utilise bien des mots et des termes différents, mais elle est réelle, physique, fondamentale.

    Elle secoue les partis de gauche qui restent, et traverse l’ensemble de ceux-ci, de LO au PCF, du NPA jusqu’aux alternatifs, des anars aux quelques personnes de gauche qui restent dans le PS, etc (que les autres me pardonnent d’avoir été oubliés). En Italie la situation est semblable .

    Cette ligne de partage actuellement renvoie à la séparation entre ceux qui continuent de vouloir s’allier au PS et ceux qui pensent que ce n’est pas possible.
    Pour plusieurs raisons : sa politique, sa nature, ses objectifs (la bourgeoisie, la bourgeoisie et encore la bourgeoisie). Rien ne dit qu’il ne pourrait ré-inverser sa nature, ni qu’aucune alliance sur des questions précises n’est possible, mais....

  • Les activites de lOtan en Europe et lalignement de la France aux desseins de limperialisme nous forcent, en tant que communiste francais, de nous positionner : Avec eux ou contre eux. Nous devons collectivement demander a BUFFET et consorts, dans quel camp ils se situent si daventure, demain, lOtan dont la France fait parti attaquait lIran.

    Repondre : "nous sommes derriere les efforts de paix du gouvernement francais ou de lONU" est un evitement... Car les gouvernements europeens comme les partis politiques ne sont plus independants. Nous devons ensemble developper une strategie pour enrayer la machine de guerre et de conquete de lOtan.

    Cest a ce prix que nous pouvons conquerir notre originalite et souverainete. Un projet de societe communiste ne peut etre envisage avant davoir detruit lOtan. Les aleas de la guerre et les difficultes que rencontrent les criminels de lOtan dans leurs expeditions coloniales peuvent nous donner loccasion de labattre.

    Himalove

    • Il y a un réel danger de ne pas se démarquer du PS, ne serait-ce que sur la politique menée par ses élus dans les collectivités locales qui ne se contentent pas de gérer loyalement le capitalisme ni d’imposer les critères de l’exploitation capitaliste dans la gestion des services publics, mais d’introduire les grands groupes privés en assurant de confortables profits à leurs actionnaires grâce à l’argent public. Les décisions prises par une poignée de "dirigeants" du PCF comme à PAU, de se mettre pour des places et sans poids politique réel, sous les ordres du PS, lors des dernières élections, se sont déjà déconsidérés auprès des personnels communaux en lutte auprès desquels l’absence du PCF s’est faite cruellement sentir (régime indemnitaire, personnel des piscines, perspectives de privatisations de services communautaires qui se profilent... JdesP

    • Je me retrouve dans l’analyse de Copas les dernières élections dans le 64, relèvent d’une pratique "ancienne" qui continue à marginaliser le PCF auprès de sa base naturelle : les exploités du capitalisme :
      Nous avons laissé le secrétaire de la fédé, porte parole national se présenter sur la base d’une alliance exclusive avec la maire PS ex fabusienne, qui a tout voté des réformes libérales de ce parti quand il était aux
      affaires, qui a voté OUI au TCE, qui s’est abstenue au vote interne du groupe socialiste sur la réforme constitutionnelle Sarkozyste mais a respecté la consigne au Congrès du parlement .
      En tant que dirigeant local et national, élu local il a engagé indûment le PCF dans une démarche qui nous place en porte à faux dans la politique de privatisation des services publics locaux et s’est retrouvé face aux revendications de salariés municipaux et communautaires. la presse locale a relevé charitablement son "embarras" , l’écartèlement entre son désir de défendre la maire PS et le fondement de l’existence de notre parti.
      Ce dirigeant est plus à l’aise dans le "sociétal", aujourd’hui il contribue fort justement à la défense des "sans papiers" face à la Préfecture, mais cela ne peut masquer le vide politique du PCF à Pau, alimenté par l’inexistence que j’espère provisoire d’une ligne de classe face aux ravages du Sarkozysme aidé du "social-libéralisme" qui se prépare pour une nouvelle alternance avec son appareil et ses élus PS. JdesP

  • "Les tentations de l’ancienne direction de Rifondazione de se fondre dans un accord organique avec le Parti démocrate, qui a pourtant abandonné toute référence à la gauche, ont ainsi été mises en échec et c’est certainement une bonne nouvelle pour les travailleurs italiens.

    La nouvelle orientation de la majorité du Congrès scelle aussi l’échec de la stratégie de dilution de l’identité et des propositions communistes dans une "gauche" Arc en Ciel, qui n’a pas convaincu les salariés d’une possibilité de changement profond avec elle. Le Congrès a ainsi réaffirmé majoritairement sa volonté de continuer dans une stratégie de réflexion et d’action autour d’une visée communiste pour l’Italie et ouvert le champ de la construction au niveau de l’Europe, d’un socialisme du XXIe siècle pour reprendre une expression d’actualité en Amérique latine aujourd’hui""

    Bonne nouvelle en effet JUSQU’AU PROCHAIN ACCORD ELECTORAL avec les élus de (l’ex ?) PRifondatione C, du PDCI (qui soutenait le PCI devenu Parti Sinistre ! et Prodi), du Parti Démocrate et tuti quanti.
    Chercher Sinistra Critica pour sortir des antipastis (très bons à table).

  • « L’alfa et l’oméga d’un parti communiste n’est pas dans la position qu’il doit adopter par rapport au PS, mais dans la politique d’union du prolétariat qu’il doit mener pour isoler la grande bourgeoisie. Le PS n’est qu’un des éléments du puzzle et son importance ne dépend que du nombre de prolétaires qu’il influence. Ce n’est pas par des excommunications tapageuse qu’on peut réduire cette influence, c’est par le développement politique tranquille, constructif et crédible, qu’on fait surgir la contradiction fondamentale entre le discours social-démocrate et les actes concrets. Et alors, les prolétaires français, qui ne sont pas si idiots, choisiront. »

    Bravo CN46400 !!!

    Quelle fine analyse !!!

    Continuez sur cette voie et dans quelques temps le PCF aura totalement disparu de la vie politique.

    N’avez-vous donc pas enfin compris que durant toute l’histoire du XX° siècle, le PS (ou son équivalent) n’a cessé d’enculer le PCF !

    A vouloir sauver les meubles institutionnels, ne vous ètes vous donc pas encore aperçu que la maison toute entière est en train de brûler ?

    Mais pourquoi donc changer une équipe qui perd ?