Accueil > Stopper la guerre en Syrie : Oui à la démocratie, Non à l’intervention étrangère

Stopper la guerre en Syrie : Oui à la démocratie, Non à l’intervention étrangère

Publie le mardi 11 décembre 2012 par Open-Publishing
32 commentaires

Lien direct pour signer : http://www.peaceinsyria.org/support.php

"Initiative internationale visant à arrêter la guerre en Syrie - Oui à la démocratie, non à l’intervention étrangère !

Nous, soussignés, qui faisons partie d’une société civile internationale de plus en plus préoccupée par l’effusion de sang terrible du peuple syrien, nous soutenons une initiative politique fondée sur les résultats d’une mission de recherche d’éléments factuels que certains de nos collègues ont engagée à Beyrouth et à Damas en septembre 2012. Cette initiative consiste à faire appel à une délégation de personnalités de haut niveau ayant des renommées internationales pour se rendre en Syrie afin de discuter de la situation actuelle avec les principaux acteurs politiques et ouvrir la voie à une solution politique négociée du conflit armé en Syrie, qui menace gravement la paix du monde et de l’existence de la Syrie en tant que nation indépendante et souveraine.

Dans cette perspective, nous soutenons pleinement la déclaration suivante :

Tous les yeux sont actuellement braqués sur la guerre qui se déroule en Syrie et qui noie son peuple dans le sang. Nous sommes très préoccupés pas seulement parce que le conflit a acquis une dangereuse dimension géopolitique. Le légitime et pacifique mouvement du peuple syrien des débuts - à l’instar de leurs frères arabes - pour les droits démocratiques est menacé d’être transformé en une guerre civile sectaire avec une participation régionale et internationale massive.

Nous sommes conscients qu’aucune partie ne peut gagner une telle guerre d’usure dans un proche avenir, tant que la résistance des peuples syrien et arabe contre la domination occidentale et israélienne ainsi que contre les dictatures régionales est menacée et pourrait même éventuellement être détruite.

Afin de sauvegarder ces acquis et de poursuivre la lutte pour la démocratie, la justice sociale et l’auto-détermination du peuple, une solution politique du conflit au moyen d’un règlement négocié est indispensable. C’est seulement de cette manière que peut être freiné le sectarisme religieux, que l’intervention étrangère peut être évitée et que le mouvement de masse démocratique pourra prévaloir.

Nous faisons donc la promotion active d’une solution politique pour mettre fin à l’effusion de sang sur les critères suivants :

1. Nous soutenons pleinement le début d’un processus politique qui devrait commencer par des négociations et un cessez le feu. Cela devrait aller de pair avec un processus de désescalade et la démilitarisation qui permet au peuple syrien à recevoir l’aide dont ils ont un besoin urgent et exprimer leur volonté pacifique et par la suite dans les urnes.

2. Étant donné que toute solution doit être fondée sur la volonté souveraine du peuple syrien, nous rejetons catégoriquement toute forme d’intervention militaire, d’où qu’elle vienne.

3. Respecter le droit souverain à l’autodétermination implique le respect des droits démocratiques et sociaux de la grande majorité de la population. Par conséquent, aucune force politique majeure ne devrait être exclue a priori. Un règlement durable et pacifique du conflit doit être fondé sur un processus constitutionnel qui permet des élections libres organisées par un gouvernement de transition à la suite des négociations.

4. Depuis que le conflit a connu une instrumentalisation croissante des affiliations sectaires, ce qui entrave l’unification politique du peuple sur une base démocratique, nous soutenons toutes les initiatives et les tendances au sein des forces politiques et militaires existants qui font la promotion de la tolérance interconfessionnelle, sur la base de la même droits pour tous les citoyens.

En signant cette déclaration, nous donnons notre plein appui à la délégation internationale en direction de la Syrie au début de l’année 2013 et en espérant que cette initiative apportera une contribution significative à la paix dans la région."

Lien direct pour signer : http://www.peaceinsyria.org/support.php

Lisez (en anglais, turc, espagnol...) sur :

http://www.peaceinsyria.org/mission.html, et signez

Les premiers signataires

 Ernesto Cardenal, poète, politicien Sandiniste et théologien de la libération, Nicaragua

 Gianni Vattimo, philosophe, Italie

 Hans von Sponeck, diplomate UN à la retraite et professeur d’université, Allemagne

 Mairead Maguire, Prix Nobel de la Paix, Irlande du Nord

 Norman Paech, professeur de droit international a l’université d’Hambourg, député pour “Linke, Allemagne

 Manolis Glezos, resistant contre l’occupation Nazie, Grèce

 Annette Groth, députée de “Linke”, Stuttgart, Allemagne

 Niema Movassat, députée de “Linke”, Oberhausen, Allemagne

 Margherita Hack, astro-physicienne, Italie

 Gilberto López y Rivas, anthropologue social, Mexique

 Samir Amin, économiste né en Egypte, directeur du Troisième Forum mondial, Dakar, Sénégal

 Paul Larudee, Co-Fondateur du Mouvement Free Gaza, Mouvement Free Palestine, Marche globale à Jérusalem, USA

 Eren Keskin, militant des droits humains et avocat, Istanbul, Turquie

 Ignacio Ramonet, directeur du Monde Diplomatique édition espagnole, France

 Etienne Balibar, philosophe, France

Collectif Bellaciao Sites Web d\’information alternative et militante FRANCE + ITALY

Traduction en française de Bellaciao.org

Download the following documents on the International Peace Initiative in Syria.

Messages

  • Pas mal cet pétition... message perso a Christian, le mieux c’est une traduction complète de la pétition et pas partielle... est possible ? merci

    • Le massacre continue, avec à tout le moins une co responsabilité de nos puissants. Selon l’appel allemand en lien ci-dessous, adressé à Mme Merkel la Chancelière fédérale, aux députés et aux partis auprès de l’Assemblée fédérale et du Parlement Européen,

      L’embargo contre la Syrie, pays en voie de développement, est une forme inhumaine de stratégie de guerre. La population civile en est la cible. Dans les années 90 plus d’un million de personnes, parmi elles plus de 500.000 enfants, sont mortes des suites de l’embargo contre l’Iraq. Faut-il maintenant surpasser ce nombre ? L’embargo contre la Syrie agit comme un accélérateur de feu. Il attise les combats sanglants dans ce pays. 220.00 morts, presque un million de blessés et de mutilés, plus de dix millions de personnes en fuite – et ça ne suffit toujours pas ? 

      http://www.freundschaft-mit-valjevo.de/wordpress/wp-content/uploads/2015/06/Appell-franz%C3%B6sisch.pdf pour la traduction en français.
      Le Mouvement de la Paix répercutera-t-il cette action, cette fois à l’adresse de nos instances et élus hexagonaux ?

  • Ah. ENFIN.

    On se sent un peu moins seul.

    Samir amin et Etienne Balibar, ça me suffit à signer.

  • TRADUCTION FRANCAIS

    "Initiative internationale visant à arrêter la guerre en Syrie - Oui à la démocratie, non à l’intervention étrangère !

    Nous, soussignés, qui faisons partie d’une société civile internationale de plus en plus préoccupée par l’effusion de sang terrible du peuple syrien, nous soutenons une initiative politique fondée sur les résultats d’une mission de recherche d’éléments factuels que certains de nos collègues ont engagée à Beyrouth et à Damas en septembre 2012. Cette initiative consiste à faire appel à une délégation de personnalités de haut niveau ayant des renommées internationales pour se rendre en Syrie afin de discuter de la situation actuelle avec les principaux acteurs politiques et ouvrir la voie à une solution politique négociée du conflit armé en Syrie, qui menace gravement la paix du monde et de l’existence de la Syrie en tant que nation indépendante et souveraine.

    Dans cette perspective, nous soutenons pleinement la déclaration suivante :

    Tous les yeux sont actuellement braqués sur la guerre qui se déroule en Syrie et qui noie son peuple dans le sang. Nous sommes très préoccupés pas seulement parce que le conflit a acquis une dangereuse dimension géopolitique. Le légitime et pacifique mouvement du peuple syrien des débuts - à l’instar de leurs frères arabes - pour les droits démocratiques est menacé d’être transformé en une guerre civile sectaire avec une participation régionale et internationale massive.

    Nous sommes conscients qu’aucune partie ne peut gagner une telle guerre d’usure dans un proche avenir, tant que la résistance des peuples syrien et arabe contre la domination occidentale et israélienne ainsi que contre les dictatures régionales est menacée et pourrait même éventuellement être détruite.

    Afin de sauvegarder ces acquis et de poursuivre la lutte pour la démocratie, la justice sociale et l’auto-détermination du peuple, une solution politique du conflit au moyen d’un règlement négocié est indispensable. C’est seulement de cette manière que peut être freiné le sectarisme religieux, que l’intervention étrangère peut être évitée et que le mouvement de masse démocratique pourra prévaloir.

    Nous faisons donc la promotion active d’une solution politique pour mettre fin à l’effusion de sang sur les critères suivants :

    1. Nous soutenons pleinement le début d’un processus politique qui devrait commencer par des négociations et un cessez le feu. Cela devrait aller de pair avec un processus de désescalade et la démilitarisation qui permet au peuple syrien à recevoir l’aide dont ils ont un besoin urgent et exprimer leur volonté pacifique et par la suite dans les urnes.

    2. Étant donné que toute solution doit être fondée sur la volonté souveraine du peuple syrien, nous rejetons catégoriquement toute forme d’intervention militaire, d’où qu’elle vienne.

    3. Respecter le droit souverain à l’autodétermination implique le respect des droits démocratiques et sociaux de la grande majorité de la population. Par conséquent, aucune force politique majeure ne devrait être exclue a priori. Un règlement durable et pacifique du conflit doit être fondé sur un processus constitutionnel qui permet des élections libres organisées par un gouvernement de transition à la suite des négociations.

    4. Depuis que le conflit a connu une instrumentalisation croissante des affiliations sectaires, ce qui entrave l’unification politique du peuple sur une base démocratique, nous soutenons toutes les initiatives et les tendances au sein des forces politiques et militaires existants qui font la promotion de la tolérance interconfessionnelle, sur la base de la même droits pour tous les citoyens.

    En signant cette déclaration, nous donnons notre plein appui à la délégation internationale en direction de la Syrie au début de l’année 2013 et en espérant que cette initiative apportera une contribution significative à la paix dans la région."

  • Toutes initiatives ou lectures INTERNATIONALISTE fait du bien au moral ! On en a besoin !Et, écrivait LENINE : Sans Solidarité Internationale s’éloigne le SOCIALISME ! Beaucoup d’Internationalisme y ramène !!!

  • Malgré les illusions véhiculées sur la possibilité d’amener la dictature à une négociation aboutissant à des élections démocratiques, ce texte est d’une toute autre nature (et la façon d’en débattre aussi) que les canonnades pro Assad auxquelles se sont livrés certains commentateurs.

    "Le légitime et pacifique mouvement du peuple syrien des débuts - à l’instar de leurs frères arabes - pour les droits démocratiques est menacé d’être transformé en une guerre civile sectaire avec une participation régionale et internationale massive."

    Je ne vais pas discuter des virgules, mais pas de problèmes dans la façon de poser le problème : il y a bien eu un mouvement populaire comparable à d’autres pays de ce qu’on appelle le "printemps arabe".

    Il s’est heurté à une répression impitoyable et sanglante.
    Il a commencé à organiser son auto-défense armée.
    Puis, des fanatiques sectaires se sont "importés" en partie avec/ ainsi que des forces impérialistes.

    Les objectifs de ce mouvement demeurent légitimes.

    En commençant le débat par ça, bien des pugilats auraient pu être évités...

  • Deux erreurs d’analyse entre la peste et le choléra,d’abord en Lybie,et aujourd’hui en Syrie,ce ne sont plus des erreurs mais UNE PRISE DE POSITION POLITIQUE.

    J’ai signé,et ferai signer ce texte.

    LR

    • Signé aussi bien sûr et assez d’accord avec LR :

      Une erreur, oui, mais deux ?
      Surtout que, ceux qui ont accepté, voire encouragé l’intervention en Libye, n’ont jamais produit d’analyse sur les conséquences de leur prise de position : chaos en Libye et dans le Sahel favorisant d’autres interventions et le contrôle des richesses du sous-sol.

      Un comble ! C’est sur ... Canal plus ???!!!! qu’il faut aller pour trouver un reportage récent prétendant donner les "vraies raisons" de l’intervention française !!! Total y est mise en cause directement.

      http://www.liberte-algerie.com/rada...
      La vidéo :
      https://www.youtube.com/watch?v=EHU...

    • En réponse à des réponses…

      Pour commencer, mais ce n’est pas l’objet de ce débat, la position du NPA sur la Lybie a été mise en cause. Autant la citer sans lui faire dire le contraire de ce qu’elle a été.

      Extrait et conclusion d’un communiqué « officiel » du NPA, 12/07/2011 :
      « C’est le même échec pour l’aventure militaire dans laquelle Sarkozy a entraîné la France contre la Libye aux côtés de la Grande-Bretagne et des USA, d’abord sous l’égide de l’ONU puis de celle de l’Otan.
      Pourtant, aujourd’hui, l’UMP et le PS s’apprètent à voter ensemble au Parlement la continuation de cette sale guerre qui n’a d’autre objectif que de permettre aux grandes puissances de garder la main sur le monde arabe.
      Il appartient aux peuples et à eux seuls de décider de leur sort. Hors d’Afganistan les troupes d’occupation, non à l’intervention impérialiste en Lybie ! »
      Cela a le mérite de la clarté quant à un supposé soutien à cette intervention.
      Maintenant, partageant le souci d’AC de sortir du manichéisme, on peut considérer que :

      Ce qui a existé à un moment donné n’existe plus à ce jour. Ton récit (à AC) au delà de son caractère imagé (armés de gourdins… Les zapatos…) me semble refléter le premier moment du mouvement populaire. Ce qui ne signifie pas que depuis d’autres éléments ne soient pas entrés en jeu.
      Dont « l’importation » de fanatiques « sectaires » (c’est ainsi que sont nommés là-bas les intégristes) de plus en plus nombreux et l’instrumentalisation par l’impérialisme de composantes armées (la désertion de soldats ou de parties d’unités militaires ce n’est pas la même chose que des officiers supérieurs ou des dignitaires de la dictature).
      Le simplisme serait de penser qu’il n’y a que deux camps en présence (deux dictatures ou la dictature face au seul peuple). De même qu’il serait simpliste de considérer qu’il n’y a pas de contradictions au sein du camp impérialiste (voir leurs débats sur qui et jusqu’où armer).

      L’objet de la divergence est de considérer ou pas qu’il existe un soulèvement populaire.
      Les faits semblent montrer qu’il demeure et ce dans une situation hautement chaotique liée aux multiples forces présentes dans l’affrontement.

      De ce fait, la solidarité avec celui-ci ne saurait relever d’un « va t en guerrisme » mais d’un soutien à de légitimes aspirations (libertés démocratiques, revendications ouvrières et populaires…) qui d’ailleurs sont aussi présentes dans la pétition soutenue par le collectif Bc.

      Aspirations partagées et incompatibles avec le maintien de la dictature Assad aussi bien qu’avec les agissements impérialistes et les menées sectaires.

      Le fait d’être au clair sur ces objectifs est le seul moyen de garder la boussole de l’indépendance de classe et de faire face aux nouveaux développements qui ne vont pas manquer de survenir.

      Paco

    • Paco si c’est aussi claire pourquoi le NPA ne signe pas cet pétition ? Et en fin de conte est que tu va la signer...toi ?

    • De ce fait, la solidarité avec celui-ci ne saurait relever d’un « va t en guerrisme »

      http://www.npa2009.org/content/syrie-les-mauvais-remèdes-des-impérialistes

      SYRIE : LES MAUVAIS REMÈDES DES IMPÉRIALISTES

      Quand une «  cause  » légitime n’arrive pas à déboucher sur une solution, sur une satisfaction des justes revendications (socialesou démocratiques) avec ses soutiens «  naturels  », elle risque de trouver des faux prophètes sur le bord de la route. Ceux-ci vont se montrer prévenants, offrir leur aide, accompagner le mouvement… quitte à le faire dévoyer de sa route.

      C’est ce qui menace la «  cause  » des soutiens à la révolution syrienne. Ses faux prophètes seraient les idéologues néoconservateurs et pro-impérialistes Bernard-Henri Lévy, André Glucksmann et Bernard Kouchner. Ils s’expriment dans une tribune du Monde du 22 octobre, accompagné du chirurgien de guerre Jacques Bérès et du professeur de droit émérite Mario Bettati. Sous le titre «  Assez de dérobades, il faut intervenir en Syrie  !  », ils développent leurs thèses.

      Tout n’est pas faux dans ce texte, loin de là.

      Ainsi ses auteurs ont-ils raison de dénoncer un régime en Syrie qui en est «  venu à massacrer près de 40 000 personnes, à en enlever, torturer ou faire disparaître des milliers d’autres, à faire donner les tanks et l’aviation contre son propre peuple.  » Les auteurs ont aussi raison de critiquer qu’on puisse avoir «  l’impression  », comme ils écrivent, «  que les puissances occidentales préfèrent, tout compte fait, une Syrie livrée à la guerre civile et au chaos, et démembrée.  »

      Le problème ne réside pas dans la description de la réalité actuelle par les auteurs, qui sonne dans une bonne partie juste. Le problème réside dans les remèdes qu’ils prétendent y apporter, même s’ils ne sont parfois qu’indirectement nommés.
      En fait, ils proposent implicitement ou explicitement deux remèdes complémentaires.

      Premièrement, ils évoquent à plusieurs reprises l’idée de «  livrer des armes à la révolution  » en Syrie. On ne saurait pas être contre, à condition toutefois de préciser certaines conditions. Ainsi faudrait-il proposer de livrer avant tout des armes dont les rebelles puissent facilement se servir en toute autonomie, sans tomber dans le besoin d’avoir recours à des «  conseillers  » militaires (tels qu’ils pullulaient, de nationalité française ou britannique, en Libye en 2011). Des systèmes d’armement sophistiqués exigent parfois un personnel hyperspécialisé et créent donc une forme de dépendance extérieure. Ce n’est pas ce que demandent les rebelles syriens, qui ont avant tout besoin d’armes antichar et de missiles antiavions pour se protéger des assauts meurtriers de l’artillerie et des avions de chasse du régime. Ces conditions étant précisées, on pourra dire  : chiche  !

      En même temps, les auteurs préconisent un deuxième remède, plus implicitement cette fois  : celui d’une intervention militaire des puissances extérieures elles-mêmes. Ils évoquent cette idée quand ils déplorent «  pourquoi l’on ne faisait pas pour la Syrie ce qui avait été fait pour la Libye  ». Ou encore quand ils écrivent  : «  Au lieu de quoi l’Otan, l’UE, la France, les États-Unis, s’évertuent à répéter qu’aucune intervention militaire n’est possible – sauf si...  »
      Nous disons fermement, quant à nous, qu’une intervention militaire de l’Otan, de l’Union européenne, de la France et des USA n’est pas une solution réaliste, souhaitable et soutenable. D’abord, ces puissances elles-mêmes ne considèrent pas que leurs intérêts bien calculés doivent les y conduire. Deuxièmement, le remède risque d’être créateur de beaucoup d’autres maux, et d’autres massacres. Certaines forces réactionnaires de la région – de la dictature syrienne jusqu’à certains courants islamistes – n’attendant d’ailleurs qu’une telle situation, pour déguiser leur nature de force oppressive sous un habillage de «  résistants  ». La comparaison avec la Libye est d’ailleurs, troisième argument, très fausse parce que les données ne sont pas les mêmes. La Libye étant un pays militairement faible, faiblement peuplé – le nombre d’habitants de la Syrie est cinq fois supérieur, le prolétariat immigré en Libye excepté – , n’ayant deux grands centres urbains et une population relativement «  homogène  » sur le plan confessionnel. Une intervention extérieure en Syrie, pays nettement plus densément peuplé, société multiconfessionnelle et multiethnique, risque de produire des conséquences très différentes. Bertold du Ryon

    • Le NPA propose une logique « anti-impérialiste » à l’intervention impérialiste en Syrie

      Par Johannes Stern

      Le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) a publié le 1er novembre un commentaire intitulé « Syrie : Les mauvais remèdes des impérialistes, » critiquant un article paru le 22 octobre dans Le Monde. Dans cet article intitulé « Assez de dérobades, il faut intervenir en Syrie ! », des politiciens et des personnalités des médias – les « nouveaux philosophes » Bernard-Henri Lévy (BHL) et André Glucksmann, l’ancien ministre socialiste (Parti socialiste, PS) Bernard Kouchner et le co-fondateur de Médecins sans frontières, Jacques Bérès – ont appelé à la guerre contre la Syrie.
      Un examen de l’article du NPA révèle au grand jour l’hypocrisie et la politique pro-impérialiste de ce parti petit bourgeois de « gauche ». Tout en soulignant son soutien à la guerre par procuration menée par les Etats-Unis pour armer l’opposition au président syrien Bachar al-Assad, ils cherchent cyniquement à se distancer de BHL et Cie, en essayant de fabriquer des différences politiques fondamentales là où il n’y en a pas. L’examen de leurs arguments montre que le NPA partage largement les opinions de ces figures que le NPA lui-même dits être pro-impérialistes.
      Le NPA commence en disant : « Quand une ‘cause’ légitime n’arrive pas à déboucher sur une solution, sur une satisfaction des justes revendications (sociales ou démocratiques) avec ses soutiens ‘naturels’, elle risque de trouver des faux prophètes sur le bord de la route… C’est ce qui menace la ‘cause’ des soutiens à la révolution syrienne. Ses faux prophètes seraient les idéologues néoconservateurs et pro-impérialistes Bernard-Henri Lévy, André Glucksmann et Bernard Kouchner. »
      Derrière ces commentaires vagues et mystérieux concernant les « causes » et les « soutiens naturels », se cache le fait que le NPA s’inquiète d’être ouvertement affilié aux « idéologues néoconservateurs et pro-impérialistes » dans son soutien à la guerre en Syrie. BHL et Glucksmann – « nouveaux philosophes » anticommunistes et imposteurs intellectuels qui ont débuté leur carrière dans le milieu toxique de la politique intellectuelle « radicale » post 1968 – sont regardés avec mépris par de vastes couches de la population. Quant à Kouchner, il a fait sa carrière ministérielle dans le gouvernement droitier impopulaire du président Nicolas Sarkozy.
      L’alignement du NPA sur de telles forces souligne le caractère réactionnaire de sa politique et le fait qu’un très grand nombre de travailleurs se situent très à gauche du NPA.
      Le NPA tente ensuite avec tiédeur de se distancer des partisans de la guerre « humanitaire » bien qu’en fin de compte il ne trouve que des différences tactiques mineures avec eux.
      Le NPA insiste pour dire qu’il approuve en grande partie les arguments avancés par l’article dans Le Monde en faveur de l’intervention en Syrie : « Tout n’est pas faux dans ce texte, loin de là. Ainsi ses auteurs ont-ils raison de dénoncer un régime en Syrie qui en est ‘venu à massacrer près de 40 000 personnes, à en enlever, torturer ou faire disparaître des milliers d’autres, à faire donner les tanks et l’aviation contre son propre peuple. »
      De tels commentaires témoignent de l’alignement du NPA sur la campagne de presse lancée dans le but de promouvoir la guerre en Syrie. En ne reprochant les meurtres qu’au régime d’Assad, le NPA cherche à dissimuler le rôle joué par les puissances impérialistes pour inciter les forces islamistes à lancer une guerre par procuration en Syrie, cette ancienne colonie française.
      Pendant un an et demi, l’impérialisme occidental a transféré de l’argent, des armes et des combattants islamistes en Syrie par le biais de ses mandataires régionaux : la Turquie, l’Arabie saoudite et le Qatar. Soutenues par la CIA, ces forces commettent des attaques terroristes partout en Syrie et prônent des assassinats de masse des minorités pro-Assad en recourant régulièrement à la torture et au meurtre.
      En expliquant ses différences avec l’article du Monde, le NPA écrit : « Le problème ne réside pas dans la description de la réalité actuelle par les auteurs, qui sonne dans une bonne partie juste. Le problème réside dans les remèdes qu’ils prétendent y apporter… Premièrement, ils évoquent à plusieurs reprises l’idée de ‘livrer des armes à la révolution’ en Syrie. On ne saurait pas être contre, à condition toutefois de préciser certaines conditions. »
      Et donc, le NPA est d’accord avec BHL pour que les rebelles syriens soient armés par les puissances impérialistes pour renverser Assad. A partir de là, les tentatives du NPA d’expliquer ses différences avec BHL tombent rapidement dans l’absurde.
      Il écrit : « Ainsi, faudrait-il proposer de livrer avant tout des armes dont les rebelles puissent facilement se servir en toute autonomie, sans tomber dans le besoin d’avoir recours à des ‘conseillers’ militaires (tels qu’ils pullulaient, de nationalité française ou britannique, en Libye en 2011). Des systèmes d’armement sophistiqués exigent parfois un personnel hyper-spécialisé et créent donc une forme de dépendance extérieure. Ce n’est pas ce que demandent les rebelles syriens, qui ont avant ont besoin d’armes antichar et de missiles anti-avions pour se protéger des assauts meurtriers de l’artillerie et des avions de chasse du régime. »
      On ne sait trop comment commencer à répondre à une déclaration aussi malhonnête. Peu importe le genre d’armes que la CIA et les agences de renseignement alliées distribuent aux forces soutenues par le NPA en Syrie et en Libye. Ces groupes de « rebelles » sont tributaires de Washington et de ses alliés pour l’acheminement de fournitures militaires et, tout comme le NPA lui-même, ils opèrent comme les outils des pouvoirs impérialistes.
      Le NPA tente d’éluder cette question en prétendant que l’opposition ne conservera une « autonomie » que si elle ne reçoit pas d’armes « sophistiquées » de la CIA. Pour tous ceux qui pourraient penser que le NPA veut que ses mandataires islamistes « rebelles » en Syrie ne soient armés « qu’avec » des fusils d’assaut, des grenades propulsées par des fusées ou des camions piégés, il s’empresse de précise que l’opposition syrienne a besoin d’armes antichar et de missiles anti-avion de haute technologie.
      Pour conclure, le NPA critique la guerre à grande échelle en Syrie comme n’étant « pas une solution réaliste, souhaitable et soutenable. » Il préfère une guerre par procuration soutenue par les Etats-Unis pour renverser Assad à une invasion directe : ceci « risque d’être créateur de beaucoup d’autres maux, et d’autres massacres. »
      Le NPA explique son opposition à une intervention en comparant une guerre éventuelle de l’OTAN en Syrie à la guerre de l’OTAN en Libye et que le NPA avait soutenue : « La Libye étant un pays militairement faible, faiblement peuplé – le nombre d’habitants de la Syrie est cinq fois supérieur, le prolétariat immigré en Libye excepté –, n’ayant que deux grands centres urbains et une population relativement ‘homogène’ sur le plan confessionnel. Une intervention extérieure en Syrie, pays nettement plus densément peuplé, société multiconfessionnelle et multiethnique, risque de produire des conséquences très différentes. »
      La glorification par le NPA des guerres par procuration – ou de guerres menées par les forces spéciales et les unités de la force aérienne, comme en 2011 dans la guerre en Libye – comme étant des alternatives plus acceptables que des invasions directes est réactionnaire et sinistre. La guerre d’agression de l’OTAN en Libye, qui a coûté 50.000 vies, a laissé derrière elle un pays ravagé par la guerre et contrôlé par des réseaux corrompus de miliciens islamistes et de bandes mafieuses.
      Que les puissances impérialistes optent pour la stratégie d’une intervention militaire directe promue par BHL ou pour l’« alternative » du NPA d’armer jusqu’aux dents les forces sunnites djihadistes, le succès de leur stratégie ne mènerait qu’à un terrible bain de sang. L’opposition syrienne est composée en grande partie de forces sunnites de droite. Leur arrivée au pouvoir soit par une intervention directe de l’OTAN soit par une intensification des fournitures d’armes de l’OTAN, ne pourrait que produire un conflit sectaire sanglant contre les minorités chrétiennes et alaouites.
      Comme d’habitude, le NPA fait allusion à ceci en recourant à des références voilées de « massacres » et à la société syrienne « multiconfessionnelle et multiethnique. » Il n’en précise toutefois pas les implications : le NPA est complice de la préparation d’une telle effusion de sang pour avoir cyniquement promu les forces d’opposition pro impérialistes en tant que « révolutionnaires. »
      En dernière analyse, l’unique différence entre le NPA et les auteurs de l’article du Monde en ce qui concerne la Syrie porte sur le choix de la tactique que l’impérialisme devrait suivre tandis qu’il est en train de préparer un nouveau désastre au Moyen-Orient.

      http://www.wsws.org/fr/articles/2012/nov2012/npaf-n12.shtml

    • bon, j’ose un peud’rritaion chancognarde ?

      Dernière minute :

      Ce matin, dans une rue de Damas, une maman hurlai tsa douleur devant le corps de son gamin criblé deballes dont elle ne saurait jamais si c’était à cause d’un tir des alafiste venu du Yemen , ou d’un un soldat desforces"régulières"(?) , se servant de d’un flingue vendu à Assad par les Soviétiques des années 80 ou par Poutine en2010..
      ......ou d’une rafale de kalach’ , fourni à telle brigade d’AL QAIDA par des instructeurs de la CIA qui avaient participé à l’opération au Yemen de flingage de Ben Laden..

      Personne dans la rue dévastée n’évoquait un quelconque printemps, arabe ounon, au milieu des colères et des cris de cet automne du malheur , préparant si ça continueun HIVER sans fin pourles masses syriennes !

      Personne n’osait imaginer, dans Damas martyre, que les militants révolutionnaires dans le monde en arriveraient , si ça continue,à passer autant de temps à analyser les diverses positions parfois confuses, voire délirantes, de telles ou telles organisations syndicales ou politiques dites de"gôôche"..

      Il est vrai que, fort heureusement pour l’opinion qu’auraient t de l’"internationalisme" les malheureux syriens , "grâce" aux combats entre "loyalistes" et pseudo "libérateurs", !l’ADSL ou le sattelite,
      cela devient difficile que ça fonctionne !

      Dit sans aucune agressivité , amertume envers qui quece soitici.

      Mais il ne faudrait pas que le feuilleton concernant le "N.P.A " devienne aussi con que les épisodes du match Fillon-Copé...

      Le titre de cet article mérite meiux que ça, si nous voulons des milliers de signatures d’internautes passant par ici..

      Ce qui n’interdirait pas un débat sur ce que selon moi, recouvre de non prise en compte des situations diverses, cette expression sans aucun sens de "printemps arabes" , "enfumage globalisant", hors de toute réalité..

      Débat qui permettrait de revenir sur des questions plus importantes que les positionnements opportunistes de X ou Y, pour analyser , par exemple, les limites objectives de l’irruption nouvelledes masses pour plus de démocratie, lafin des corruptions, des népotismes, ...mais dans une région ou le "mouvement socail" et populaire est quasi totalement privé depuis des lustres d’expression du courant révolutionnaire(au sens marxiste et non en limitant ce terme à la saine révolte contre des pouvoirs discrédités

      Cela d’ailleurs permettrait, à mon humble avis, de voir si, in fine, Proche et Moyen Orien , Afrique, Amérique centrale et duSUD, ne sont pas, avec des différences évidentes d’expression, en train de planter desépines dans le pied du K..qui l’infecte au moment...ou sa CRISE le confronte à lamontée de résistances certes là aussi, multiformes, mais toutes de REJET MASSIF et grandissant de ce système inhumain , à chercher à "remplacer"..

      Certains dans ce débat, (moi le premier certainment) pourraient ainsi vérifier si oui ou non, laSYRIE est un chainon de la préparation d’un CONFLIT permettant au Capitalisme , de légitimer la GUERRE comme seule solution au "blocages". .et surtout de convaincre les économistes du K, qui EUX lisent davantage MARX que certains militants..que l’on peut endiguer un tant soit"peu" la baisse tendancielle du taux deProfit , en transformant les aspirations à la"PAIX""... en solution "finale" dePAIX...des cimetières d’innocents..

      Voilà pourquoi, ce matin, je décrête à l’unanimité après m’être démocratiquement consulté ..

       :))

      .............que sur la SYRIE, le NPA , les échanges dans lesquels nous avons tendance à nous répéter, pour moi, c’est fini.

      J’espère que cela ma permettra toutefois , de "croiser lefer" sur d’autres sujets, tantavec Roberto que PACO, COPAS,RICHARD, GL ou L.R, et autres Antoine ou CHiCO..et ..bien entendu L.L., et tant d’autres , dont j’estime (c’est ma conviction) qu’ils ne sont ni encartés au BAAS avec financement d eB.C parles services secrets syriens, ni de ceux qui plantent des petits drapeaux verts pour suivre l’avancée des pseudos combattants dela"LIBERTE" , charia sous l’ bras .

      Cordialement à TOUS

      A.C

  • Mardi,au Maroc,les USA ont emboité le pas à la France,à la Grande-Bretagne,à la Turquie,et aux monarchies du golfe,reconnaissant "la rebellion".Une coalition formée au Qatar.

    La "révolution démocratique" est en marche ! le désarmement et la paix aussi, avec ces pays qui,comme chacun le sait,n’ont rien à voir avec le capitalisme mondialisé hein ?

    LR

  • On ne va pas polémiquer ICI indéfiniment sur la position (ou la non position ) de telle ou telle orga.

    Personnellement, je me fous complètement de la position (sur ce sujet, totalement idiote, convenue, et belliciste) du NPA, MAIS AUSSI du PC et du PG (puis qu’ils ont tous globalement la même, LO je ne sais pas mais sans doute aussi) je considère que c’est LEUR problème et celui de leurs militant-e-s. Je la déplore mais bon. Que voulez-vous qu’on y fit ? RIEN.

    Moi je ne suis adhérente à aucune d’elle.

    La position de la CGT en revanche là oui, m’emm.... beaucoup plus (en tant que cotisante ex adhérente) - malheureusement je crains que dans nos orgas les carottes soient cuites depuis longtemps.

    Raisons pour lesquelles entre autre comme vous l’aurez remarqué je ne suis quasiment pas intervenue ici dans ses débats (outre le fait d’être absolument débordée de travail et que ma position, depuis toujours, sur ce sujet comme sur celui de la Libye, est connue, je connais aussi désormais celle de tel ou telle et bon...).

    Mon objectif est plutôt de me concentrer à promouvoir et agrandir cette excellente initiative "Peace in Syria", parce que je considère que ça c’est notre rôle, ça c’est notre voix, d’être positive, pour essayer de tirer vraiment quelque chose de tout cela.

    De ce fait, je propose que celles et ceux qui se sentent concernés et qui se reconnaissent dans cet excellent texte (qui ressemble beaucoup à celui que j’avais écrit il y a plusieurs mois déjà sur la disparition du camp de la paix et de la 3ème voie, antiimpérialiste ET communiste) le signent, le fassent signer que nous en fassions la promotion, et pourquoi pas, que nous réfléchissions à créer des comités anti-guerre, faire renaître feu le "Mouvement pour la Paix" de ses cendres, il y a , je crois hélas, urgence.

    Le reste c’est de la littérature et l’écume des choses (ce qui n’empêche pas , bien sûr, d’informer, mais bon on va pas se crêper le chignon 200 ans avec le NPA ou le FdG sur ce point - ils ont leur position, qu’ils la gardent ce n’est pas la nôtre. Quant aux insultes et aux crachats, voire, à la calomnie la plus méprisable, qui relevait, enfin je le pensais, de pratiques dignes d’officines de droite, sur le thème "Bellaciao repaire d’affreux Baassistes bacharistes tortionnaires qui se foutent des droits de l’homme et ne parlent jamais de la répression etc etc" - quels MENSONGES infectes...!!Qu’ils sachent quils ne m’atteignent pas, car ils viennent de gens que je considère désormais manquer cruellement de sens politique communiste le plus élémentaire, manquer de sens de l’histoire, manquer de culture, et de sens critique, voire, pour certain-e-s, manquer totalement d’honnêteté et de bonne foi dans cette triste histoire... On peut ensuite se draper dans la défense d’ un "peuple" syrien qui n’existe que dans la mesure où n’existent pas chiites, druzes, alaouites, salafistes, baassistes etc, structures religieuses et claniques, qui recouvrent souvent des cloisonnement en termes de classes et positions sociales, pas du tout méprisables pour moi, oh non, existantes, c’est tout, on peut se draper dans un fantasme - celui d’un peuple entier en résistance contre un gouvernement isolé assiégé et sans soutien populaire...- , bref, on peut nier la réalité, et se raconter des histoires à dormir debout que la réalité contredit cinq fois par jour, ce n’est pas mon problème... )

    Sur la Syrie AUJOURD’HUI, tout ce que je pense sur la base de faits objectifs et documentés est contenu dans cet excellent texte qui propose cette fameuse "troisième voie" et qui ne saurait, en aucune manière, être assimilée à un soutien à ASSAD, ou alors qu’au prix d’une contorsion intellectuelle d’une malhonnêteté telle qu’elle démontrerait per se la volonté RÉELLE de ceux qui s’y livreraient....

    EN CONCLUSION :

    SIGNEZ ET FAITES SIGNER LA PÉTITION ICI ->[http://www.peaceinsyria.org/support.php]

    VIVE LA PAIX , LA DÉMOCRATIE ET LE SOCIALISME PARTOUT ET POUR TOUS, MAIS NON AU FOUTAGE DE GUEULE A L’INGÉRENCE ET AU COLONIALISME.

    Bien fraternellement à toutes et tous,

    LL

    • Bien dit LL, effectivement je me demande si l’insistance d’intervenir sur cet article comme sur bellaciao pour répéter en continu de contre vérité ne cache pas la volonté de ne pas faire connaitre ou de polluer le debat et la diffusion de cet pétition qui résume asse bien la position du Collectif Bellaciao...

      Oui signé et faite signer ici : http://www.peaceinsyria.org/support.php

    • La position collaborationniste de la CGT avec l’impérialisme occidental en Syrie s’explique tout simplement ainsi :

      La CGT a quitté la Fédération Syndicale Mondiale (FSM) pour adhérer à la Confédération Internationale des Syndicats, européiste et portée au renoncement des intérêts ouvriers. Les syndicats syriens sont organisés au sein de la Confédération Syndicale Syrienne qui est toujours membre de la FSM ! À son dernier congrès, la FSM a apporté son soutien au gouvernement syrien face à l’agression étrangère.

      http://www.palestine-solidarite.org/analyses.D.R.131212.htm

    • Ben, voilà de quoi éviter une entorse de neurone !

      a position collaborationniste de la CGT avec l’impérialisme occidental en Syrie s’explique tout simplement ainsi : La CGT a quitté la Fédération Syndicale Mondiale (FSM) pour adhérer à la Confédération Internationale des Syndicats, européiste et portée au renoncement des intérêts ouvriers

      Par contre, comme

      Les syndicats syriens sont organisés au sein de la Confédération Syndicale Syrienne qui est toujours membre de la FSM

      ya un camp à intégrer, point barre !

      TRAGIQUE..

      Voilà une explication qui retombe dans le"manichéisme" !

      Le soutien au texte en ligne , à faire signer,..c’est le refus d’ alignement TANT sur sur les positions officielles syriennes etque sur soutien aux pseudo résistants d’ASL et du club fantôche à forte dominante récationnaire et "islamiste"...reconnu comme"gouvernement" par l’Impérialisme

      la position de clase, de soutien aux travailleurs syriens c’est d’^tre à leurs côtés pour soutenir "aspiration à la démocraie, y compris SYNDICALE"

      Si l’actuelle FSM comprend des syndicats de classe, malheureusement, il regroupe aussi l’orga unique syrienne aux mains d’un BASS qui désigne son secrétaire général, une orgaisation "syndicale"(1) qui condamnait régulièrement lesmouvements delutte queles travailleurs syriens organisaient contre les patrons syriens et la caste de soutiensde ASSAD,bien avant le drame sanglant actuel

      ASSAD n’est pas , un CHAVEZou un CASTRO du monde arabe !
      parenthèse :

      Je suis de ceux qui luttent en interne contre la dérive tragique delaCGT, devenue copier coller de tout ce qui , au sein de laCES et de la mouture retoquée de l’ex CISL tente de plomber nos pieds pour éviter qu’on envahisse laRUE..

      (Je suis aussi quelqu’un qui souhaite que Chavez retrouve des forces , et qui considère , en m^me temps, totalement étranger à mon engagement communiste,la position du Venezuela tant visà vis de la Lybie qu’avec la situation en Syrie)

      Essayons de penser par NOUS-Mêmes

      Et non pasavec ce GPS de la pensée totalement NULLE !

      " puisquela CGT est dirigée par des militants qui nationalement sont en rupture de fondamentaux de laLDC, puisqu’elle adhèreà des structures internationales de collaboraion K/travail, je suis du camp des appuis d’ASSADpuisqu’eux sont adhérents de laFSM"

      C’est manichéen, et , pardon, RIDICULE !
      C’est ce type de commentaire qui donne du grain àmoudre aux supporters des forces impérialistes qui "diabolisent" à outrance tout ce qui n’est pas soutien aux pseudos résistants !

      A.C

      (1) syndicalisme de"classe "de la GFTU ?

      Aucun changement ne s’est produit en Syrie. Les travailleurs étrangers peuvent s’affilier à des syndicats mais ne peuvent pas occuper un poste syndical. Aux termes de la loi, la GFTU exerce un monopole sur les organisations syndicales.
      Libertés syndicales en droit

      Monopole syndical
       : Les syndicats indépendants sont interdits puisque, aux termes de la loi, toute organisation de travailleurs est obligée de s’affilier à l’unique fédération syndicale autorisée dans le pays et étroitement contrôlée par le Parti Ba’th, la Fédération générale des syndicats (GFTU). La GFTU contrôle la plupart des aspects de l’activité syndicale et détermine les secteurs ou les activités qui peuvent créer un syndicat ou une fédération. Elle sert de voie d’échange d’informations entre les législateurs et les travailleurs, et permet, en outre, de tenir les législateurs informés des besoins des travailleurs. Elle peut dissoudre le comité exécutif de n’importe quel syndicat.

      Ce système monosyndical s’applique aussi aux associations d’artisans et aux coopératives paysannes.

      Les travailleurs étrangers ont le droit d’adhérer au syndicat de leur profession, mais ils ne peuvent pas se porter candidats à un poste syndical. Les élections syndicales se font selon la méthode du vote à scrutin secret.

      La loi autorise le ministère du Travail à déterminer la composition du Congrès de la GFTU et à fixer les conditions et procédures pour l’utilisation des fonds syndicaux.

      Droit de grève fortement limité :

      Bien que la loi n’interdise pas expressément les grèves, le droit de grève est fortement limité par crainte de sanctions, amendes et peines d’emprisonnement, pouvant aller jusqu’à un an. Les grèves, impliquant plus de 20 travailleurs dans certains secteurs, qui se déroulent sur les routes ou dans des lieux publics ou qui entraînent l’occupation de bâtiments, peuvent être sanctionnées par des amendes ou des peines de prison. Les fonctionnaires qui perturbent le fonctionnement des services publics risquent de perdre leurs droits civiques. De façon générale, toute personne qui « porte préjudice au plan global de production » risque les travaux forcés.

      Négociation collective : La loi établit le droit à mener des négociations collectives.
      Libertés syndicales dans la pratique

      Le droit de négociation collective n’a pas encore pu être exercé de manière significative. Les travailleurs n’osent pas exercer le droit de grève, en raison des lourdes sanctions prévues et des souvenirs de répression antérieure.

      Position de la GFTU

       : La GFTU rejette l’opinion selon laquelle les dirigeants politiques imposent leur contrôle sur l’organisation. Elle déclare que les travailleurs à tous les niveaux élisent librement leurs dirigeants et voteront pour l’éviction des personnes qui ne représentent pas adéquatement leurs intérêts. La GFTU affirme également que la raison de l’existence d’un système monosyndical est que les travailleurs eux-mêmes rejettent la diversité syndicale parce que cela nuit à leur unité et à leurs intérêts. Le gouvernement a eu précisément recours aux mêmes arguments dans ses rapports à l’OIT.

      La Syrie compte sept zones franches d’exportation, où les travailleurs ont le droit d’adhérer au syndicat de leur choix. Toutefois, il n’y a pas de syndicats dans les zones.

  • Pour information, à ce jour, la participation française est la plus forte dans la pétition !

    Ce n’est pas un hasard.

    C’est bien parce que la France, super maillon de la chaîne impérialiste, est à la pointe de conflit.

    Il FAUT continuer à signer et faire signer cette pétition. C’est très important.